Déclaration des Amis d'un Iran Libre : le rôle du régime iranien dans le massacre de 1988, causant la mort de 30 000 prisonniers politiques

 Un éminent groupe européen des droits de l'homme a publié une déclaration exhortant l'Union européenne et l'Organisation des Nations Unies à constituer un tribunal international pour enquêter sur le rôle du régime iranien dans le massacre de 1988, qui a tué 30 000 prisonniers politiques. Les Amis d'un Iran Libre au Parlement européen ont publié un communiqué de presse, jeudi 1er septembre, peu après que le ministre de la justice iranienne ait confirmé son rôle dans le massacre des prisonniers politiques.

Mostafa Pour-Mohammadi, l'ancien représentant du ministère des renseignement et de la Sécurité (le VEVAK), a été forcé d'avouer après qu'un fichier audio ait été divulgué le mois dernier d'une réunion du comité de la mort où il a confirmé son rôle.

Ce week-end, il a dit aux journalistes : « Nous sommes fiers d'avoir mis en oeuvre l'ordre de Dieu sur les « hypocrites » (l'OMPI ou MEK). Nous avons résisté à l'ennemi de Dieu et au peuple et les avons confrontés à la puissance... Je n'ai même pas eu une nuit d'insomnie durant toutes ces années parce que j'ai agi conformément à la loi et à la charia islamique ».

Le fichier audio provient de l'ayatollah Montazeri, héritier du Guide Suprême de l'époque, Khomeiny, s'adressant aux membres de la « Commission de la mort » en 1988.

La déclaration des Amis d'un Iran Libre dit ceci : « Ces remarques ne laissent aucun doute que le gouvernement iranien actuel de Hassan Rouhani est complice de l'un des pires crimes contre l'humanité de l'histoire contemporaine, qui n'a pas encore été examiné par un tribunal international. Amnesty International, la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), l'Observatoire des droits de l'homme, ainsi que le Parlement canadien ont tous qualifié le massacre de 1988 en Iran de «crime contre l'humanité».

Ils ont rappelé le massacre qui a été examiné lors de la session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies à Genève le mois dernier et ont imploré l'ONU de poursuivre les auteurs.

Source : Stop au fondamentalisme