À première vue, on croirait qu’un journaliste indépendant ou un cinéaste amateur ait spontanément décidé d’enquêter ce sujet extraordinaire, par souci personnel ou par motivation humaniste. Cependant, après un examen plus approfondi de la propagande et de l’exploitation intensives de ce récit en Iran, il devient clair que le principal public et les bénéficiaires de cette campagne coordonnée ne se trouvent pas en Europe mais plutôt en Iran même.
En Europe, cette campagne a d’abord frayé son chemin dans les pages du magazine allemand Die Zeit, suivie d’une production documentaire en Suède et d’une récente « enquête » par le quotidien Le Monde (édition du samedi 8 juin 2024). Le message est clair. La journaliste ou cinéaste qui a produit le document à la demande de commanditaires particuliers, veut faire valoir l’idée que l’OMPI est pire que le régime lui-même et par conséquent il ne faut pas s’en approcher.
Les médias d’État iraniens, qui jubilent de voir salir l’image de la seule organisation cohérente et unifiée qui a lutté contre la dictature cléricale ces 45 dernières années, se sont systématiquement affairés à traduire ces textes et documentaire. Le message ? Mettre en garde les millions de jeunes iraniens révulsés par la dictature d’Ali Khamenei : Ne risquez pas votre vie en vain, ceux qui ont emprunté ce chemin avant vous sont pires que nous.
Or, l’un de ces « victimes » et soit soi-disant « enfant soldat », qui selon le ou la journaliste n’aurait jamais dû être autorisé à rejoindre un mouvement de résistance qui combat la dictature brutale qui sévit dans son pays, a récemment présenté une émission télévisée satirique démystifiant les mensonges du régime et de ses sous-traitants.
Pour le régime, ce quadragénaire, modérateur d’une plateforme politique, aurait dû être éliminé comme des milliers d’autres prisonniers politiques mineurs qui ont été exécutés en Iran depuis l’avènement des mollahs il y a plus de quatre décennies.
Mais au lieu de céder aux calomnies contre lui-même et ses amis, il a apporté des preuves documentées, montrant que ces efforts coordonné sont loin d’être mues par la défense des droits de l’homme ou l’amour de l’humanité et de ses enfants.
L’émission a été diffusé sur la chaîne Simaye Azadi, une version en anglais peut être visionnée ici :
Source : CNRI
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