Les agents des renseignements ont saisi tous les téléphones et appareils électroniques de la maison, y compris les téléphones mobiles, les ordinateurs et les ordinateurs portables.
Maryam Mehrabi avait activement protesté contre la condamnation à mort de son frère. Elle avait annoncé publiquement que si la condamnation de son frère n’était pas annulée, elle s’immolerait devant le bureau du responsable de la prière du vendredi à Mobarakeh, Ispahan.
En réponse aux informations concernant l’arrestation de Maryam Mehrabi, l’organe de presse du pouvoir judiciaire du régime l’a accusée de “tenter d’inciter les gens à la violence et au meurtre”. Le régime a affirmé que ses enfants étaient “actuellement gardés par sa famille”.
L’agence de presse Mizan, affiliée au pouvoir judiciaire iranien, a également déclaré que Maryam Mehrabi avait été arrêtée pour avoir “tenté d’inciter le peuple”. Elle a été emprisonnée après avoir été traduite en justice pour les faits qui lui sont reprochés et sous le coup d’un ordre de détention temporaire.
Cependant, l’agence de presse Mizan a rejeté les informations concernant les détails de l’arrestation de Maryam Mehrabi, affirmant que l’arrestation de cette citoyenne vivant à Ispahan avec ses enfants “n’est pas vraie.”
Le frère de Maryam Mehrabi, Mahan Mehrabi, a confirmé son arrestation sur les médias sociaux, affirmant qu’elle avait été placée en détention avec ses enfants. Hajar Mehrabi, un autre membre de la famille, a également corroboré cette information.
L’accusation d'”incitation à la violence et au meurtre” est particulièrement préoccupante, étant donné que Maryam a concentré son action sur la procédure judiciaire et le suivi de l’affaire de son frère.
Mahmoud Mehrabi, son frère, a été condamné à mort par la cinquième branche du tribunal révolutionnaire d’Ispahan en raison de ses activités sur les médias sociaux.
Maryam Mehrabi avait déjà été arrêtée en mars 2023 alors qu’elle suivait l’affaire de son frère. Elle a été détenue pendant 3 jours à la prison de Dowlat Abad à Ispahan, puis libérée sur dépôt d’une caution. En septembre 2023, elle a été condamnée à 74 coups de fouet et à 3 mois d’emprisonnement, peine qui a ensuite été remplacée par une amende.
Source : CNRI Femmes
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