La déclaration, intitulée « Soutenir la liberté et la résistance en Iran pour la paix et la sécurité mondiales », a été soutenue par Edwin Poots, président de l’Assemblée d’Irlande du Nord, ainsi que par 47 des 90 parlementaires. Parmi les signataires figurent deux vice-présidents, deux anciens ministres de la Justice, un ancien vice-Premier ministre, un ancien ministre de la Santé, ainsi que six présidents et vice-présidents de diverses commissions parlementaires.
La déclaration condamne la répression brutale du régime iranien à l’encontre de son peuple, y compris des minorités ethniques et religieuses, et met en lumière les violations flagrantes des droits humains perpétrées par le régime, en particulier à l’encontre des femmes. Les parlementaires ont exprimé leur profonde inquiétude face à la violente répression exercée par le régime lors du soulèvement de 2022, au cours duquel les forces de sécurité ont délibérément tiré sur des manifestants non armés.
Les parlementaires d’Irlande du Nord ont fermement condamné les récents procès simulés organisés par le régime iranien contre les dirigeants de la résistance iranienne et plus de 100 membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK). Ils ont considéré ces procès comme un prétexte pour de nouvelles actions terroristes contre les opposants iraniens, en particulier ceux d’Achraf-3, en Albanie.
La déclaration appelle également à la responsabilisation internationale des auteurs du massacre de 1988, au cours duquel 30 000 prisonniers politiques ont été exécutés, et exige que justice soit rendue pour les crimes contre l’humanité commis par le régime.
Les parlementaires ont souligné la nécessité de reconnaître le droit du peuple iranien à résister et l’action des unités de résistance de l’OMPI pour confronter les pasdaran, en particulier compte tenu du blocage total par le régime de toutes les voies politiques de changement. Ils ont exhorté tous les gouvernements démocratiques à soutenir le plan en dix points de Maryam Radjavi, qui plaide pour une république laïque et démocratique avec l’égalité des sexes.
La déclaration dénonce également le rôle destructeur du régime iranien au Moyen-Orient et ses politiques agressives, appelant à la désignation du CGRI comme organisation terroriste et à la mise en œuvre de sanctions strictes contre le régime.
En conclusion, les parlementaires ont réaffirmé leur engagement à soutenir la quête de liberté et de démocratie du peuple iranien, appelant la communauté internationale à se montrer solidaire du mouvement de la Résistance iranienne.
Déclaration sur l’Iran
Soutenir la liberté et la résistance en Iran pour la paix et la sécurité internationales
Nous sommes profondément préoccupés par la répression impitoyable exercée par le régime iranien à l’encontre du peuple iranien, notamment des minorités ethniques et religieuses. Lors du soulèvement de 2022, selon le rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Iran, « des vidéos vérifiées montrent les forces de sécurité tirant délibérément à courte distance sur des manifestants non armés ».
Le rapport d’Amnesty International de décembre 2023 dénonce les violences sexuelles contre les femmes dans les prisons iraniennes. Les femmes sont les premières victimes de l’oppression du régime misogyne au pouvoir. En revanche, dans la résistance iranienne, les femmes occupent des postes de direction.
L’Iran reste le premier bourreau au monde par habitant. Rien qu’en 1988, 30 000 prisonniers politiques ont été massacrés quelques semaines après le décret du guide suprême du régime, Ruhollah Khomeini, d’exécuter les membres et sympathisants de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) qui persistaient dans leurs convictions.
Le régime iranien a lancé un procès farfelu par contumace contre les dirigeants de la Résistance iranienne et 100 membres de l’OMPI qui sont en Europe depuis des années, alléguant le crime de Moharebeh (en guerre contre Dieu). Ce procès est évidemment un prétexte pour préparer le terrain pour commettre des actes terroristes contre eux, notamment en Europe, et pour faire pression sur les autorités européennes afin qu’elles restreignent les dissidents, en particulier ceux résidant à Achraf-3, en Albanie. Le système judiciaire iranien sert d’outil répressif à Khamenei pour les meurtres et le terrorisme.
L’Europe est devenue le terrain d’action du terrorisme d’État iranien. En février 2021, un tribunal d’Anvers, en Belgique, a condamné un diplomate iranien en exercice à 20 ans de prison pour avoir tenté de faire exploser le sommet annuel du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) dans la banlieue parisienne. Mais en mai 2023, les mollahs l’ont libéré en échange d’un otage pris à cet effet.
La dictature religieuse au pouvoir est incapable de réformer. Lors du soulèvement de 2022, le peuple iranien a rejeté toute forme de dictature, qu’elle soit monarchique ou théocratique, et a appelé à un changement de régime pour établir une république démocratique.
Le peuple iranien se voit refuser tous ses droits politiques et civils ; la Déclaration universelle des droits de l’homme souligne les droits fondamentaux de tous les êtres humains et déclare: « … il est essentiel que les droits de l’Homme soient protégés par l’exercice des lois, à condition que l’homme ne soit pas obligé d’avoir recours, en dernier ressort, à la rébellion pour lutter contre la tyrannie et l’oppression».
Nous sommes profondément préoccupés par le déclenchement de la guerre au Moyen-Orient et par ses conséquences globales sur la paix et la sécurité mondiales. Il est désormais prouvé que la tête du serpent se trouve en Iran.
Nous condamnons les violations flagrantes des droits de l’homme, en particulier la répression des femmes, et nous appelons à ce que les auteurs du massacre de 1988 soient tenus responsables des crimes contre l’humanité en cours.
Nous exhortons tous les gouvernements à soutenir le plan en dix points de la présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi, pour une république démocratique fondée sur la séparation de la religion et de l’État et sur l’égalité des sexes, l’autonomie des groupes ethniques iraniens et un pays non nucléaire.
Nous condamnons fermement les actions du régime iranien contre les opposants iraniens à Achraf-3, en Albanie, et nous réaffirmons leurs droits en vertu de la Convention de Genève de 1951 et de la Convention européenne des droits de l’homme.
Alors que le régime iranien a bloqué toutes les voies politiques de changement, le monde libre doit reconnaître le droit du peuple iranien à se soulever et le droit des unités de résistance de l’OMPI à affronter le CGRI.
Nous condamnons fermement le rôle destructeur du régime iranien au Moyen-Orient et sa politique belliqueuse. Nous appelons à la désignation terroriste du CGRI et à la mise en œuvre de sanctions pétrolières contre le régime.
Source : NCRI
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