Bien que sa maladie cardiaque nécessite un traitement médical et une intervention chirurgicale, les autorités pénitentiaires l’empêchent délibérément d’obtenir un congé de maladie, ce qui constitue une forme de torture. Nejat Anvar Hamidi, qui a près de 70 ans et souffre également d’arthrite au dos et au genou, attribue ses problèmes cardiaques et oculaires aux conditions de détention difficiles. Elle est actuellement détenue à la prison de Sepidar, à Ahvaz.
Des médecins experts ont recommandé qu’elle subisse une intervention chirurgicale à l’extérieur de la prison, sous la supervision d’un personnel médical expérimenté. Cependant, les autorités pénitentiaires et judiciaires se sont opposées à ce qu’elle reçoive un traitement et subisse une intervention chirurgicale à l’extérieur de la prison.
La prisonnière politique Nejat Anvar Hamidi est âgée de 69 ans, mariée et mère d’une fille.
Elle a été emprisonnée pendant 28 mois dans les années 1980 pour avoir soutenu l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien (OMPI), la principale force d’opposition iranienne.
Elle, son mari et sa fille ont été arrêtés pour la deuxième fois en 2017. Elle a été interrogée et condamnée à cinq ans de prison pour “appartenance à des groupes dissidents sur Internet” et “propagande contre l’État”.
En mars 2019, elle a été appelée à purger sa peine à la prison Sepidar d’Ahvaz parmi des prisonnières de droit commun, en violation du principe de séparation des délits.
Mme Anvar Hamidi a ensuite été informée qu’elle et son mari, Akbar Mohammadi, avaient été condamnés à 15 ans de prison supplémentaire pour “appartenance à l’OMPI” et “propagande contre l’État” par la 4ème branche du département de la justice d’Ahvaz, alors qu’aucune nouvelle accusation n’avait été portée contre eux.
Source: CNRI Femmes
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