Hamideh Zeraei a été arrêtée et transférée à la prison de Lakan à Racht.
Le mercredi 5 juin 2024, Hamideh Zeraii a été arrêtée après avoir visité la 13e branche du tribunal révolutionnaire de Racht, dans le nord de l’Iran. Elle a rapidement été transférée à la prison de Lakan, à Racht.
Récemment, Hamideh Zeraii a été convoquée au même tribunal pour fournir des explications. Cependant, sa comparution a conduit à son arrestation immédiate et à son transfert ultérieur à la prison de Lakan.
Après une condamnation à deux ans d’exil à Racht, Hamideh devait se présenter au poste de police du 14 Golsar à trois jours d’intervalle. Les officiers de police ont imposé une condition : elle devait porter un voile lors de ses visites, mais Hamideh, une opposante résolue au hijab obligatoire, a protesté contre cette exigence.
Refusant par défi de déclarer sa présence dans la ville où elle avait été exilée, Hamideh a été à nouveau convoquée à la 13e branche du tribunal révolutionnaire de Racht.
Le 29 mai 2023, les forces de sécurité ont arrêté Hamideh Zeraii à son domicile et l’ont emmenée à la prison de Kachouii à Karadj. En novembre, elle a été condamnée à une lourde peine par la première section du tribunal révolutionnaire de Karadj : Un an d’emprisonnement, 2 ans d’exil à Racht, la capitale de la province de Gilan dans le nord de l’Iran, 2 ans d’interdiction de voyager et 2 ans de restriction d’accès à Internet.
Sa peine de prison a finalement été réduite à 9 mois après qu’elle se soit soumise au verdict.
Le 22 février, après avoir purgé sa peine, Hamideh Zeraii a été libérée de la prison de Kachouii à Karadj. Simultanément, son exil de 2 ans à Racht a été effectué.
Hamideh Zarai, 37 ans et originaire de Racht, était étudiante en master dans la branche des sciences de la recherche à l’université de Téhéran Azad. Le 3 novembre 2023, les forces de sécurité l’ont arrêtée lors de la commémoration du 40ème jour de Hadis Najafi à Karadj. Cependant, le 7 février 2023, à la suite du spectacle d’amnistie du régime, elle a été libérée de la prison de Kachouii à Karadj.
Source: CNRI Femmes
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