La déclaration a été signée par 33 membres du Parlement islandais (Althingi), dont quatre présidents de commission, quatre vice-présidents de commission et six membres de la commission des affaires étrangères. Parmi les signataires figurent deux chefs de parti au parlement et trois anciens ministres, ce qui reflète un soutien large des représentants du peuple islandais.
L’Althingi, l’un des plus anciens parlements au monde et l’un des premiers organes législatifs, a fermement condamné la répression brutale du peuple iranien, y compris des minorités ethniques et religieuses, ainsi que la violence contre les femmes, notamment dans les prisons iraniennes. La déclaration souligne que si les femmes sont les principales victimes du régime misogyne, elles occupent également des postes de direction dans la résistance iranienne.
Les députés islandais appellent tous les gouvernements à soutenir le plan en dix points de Maryam Radjavi pour une république démocratique en Iran. Ce plan prône la séparation de la religion et de l’État et l’égalité des sexes, garantissant un système démocratique pour le peuple iranien.
La majorité des parlementaires islandais ont condamné les récents simulacres de procès contre les dirigeants de la résistance iranienne et 100 membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK). Ils considèrent ces procès comme des prétextes pour justifier des actes terroristes contre les opposants, notamment en Europe. La déclaration réaffirme la nécessité de rendre des comptes pour le massacre de 1988 et les crimes contre l’humanité en cours, reconnaissant le droit du peuple iranien et des unités de résistance de l’OMPI de s’opposer au CGRI.
La déclaration des parlementaires islandais souligne le rôle destructeur du régime iranien au Moyen-Orient et souligne la nécessité de désigner le CGRI comme organisation terroriste. Ils exhortent la communauté internationale à prendre des mesures décisives pour soutenir la lutte du peuple iranien pour la liberté et la démocratie.
Déclaration sur l’Iran
Soutenir la liberté et la résistance en Iran pour la paix et la sécurité mondiales
Nous sommes profondément préoccupés par la répression impitoyable exercée par le régime iranien à l’encontre du peuple iranien, notamment des minorités ethniques et religieuses. Lors du soulèvement de 2022, selon le rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Iran, « des vidéos vérifiées montrent les forces de sécurité tirant délibérément à courte distance sur des manifestants non armés ».
Le rapport d’Amnesty International de décembre 2023 dénonce les violences sexuelles contre les femmes dans les prisons iraniennes. Les femmes sont les premières victimes de l’oppression du régime misogyne au pouvoir. En revanche, dans la résistance iranienne, les femmes occupent des postes de direction.
L’Iran reste le premier bourreau au monde par habitant. Rien qu’en 1988, 30 000 prisonniers politiques ont été massacrés quelques semaines après le décret du guide suprême du régime, Ruhollah Khomeini, d’exécuter les membres et sympathisants de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) qui persistaient dans leurs convictions.
Le régime iranien a lancé un procès farfelu par contumace contre les dirigeants de la Résistance iranienne et 100 membres de l’OMPI qui sont en Europe depuis des années, alléguant le crime de Moharebeh (en guerre contre Dieu). Ce procès est évidemment un prétexte pour préparer le terrain pour commettre des actes terroristes contre eux, notamment en Europe, et pour faire pression sur les autorités européennes afin qu’elles restreignent les dissidents, en particulier ceux résidant à Achraf-3, en Albanie. Le système judiciaire iranien sert d’outil répressif à Khamenei pour les meurtres et le terrorisme.
L’Europe est devenue le terrain d’action du terrorisme d’État iranien. En février 2021, un tribunal d’Anvers, en Belgique, a condamné un diplomate iranien en exercice à 20 ans de prison pour avoir tenté de faire exploser le sommet annuel du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) dans la banlieue parisienne. Mais en mai 2023, les mollahs l’ont libéré en échange d’un otage pris à cet effet.
La dictature religieuse au pouvoir est incapable de réformer. Lors du soulèvement de 2022, le peuple iranien a rejeté toute forme de dictature, qu’elle soit monarchique ou théocratique, et a appelé à un changement de régime pour établir une république démocratique.
Le peuple iranien se voit refuser tous ses droits politiques et civils ; la Déclaration universelle des droits de l’homme souligne les droits fondamentaux de tous les êtres humains et déclare: « … il est essentiel que les droits de l’Homme soient protégés par l’exercice des lois, à condition que l’homme ne soit pas obligé d’avoir recours, en dernier ressort, à la rébellion pour lutter contre la tyrannie et l’oppression».
Nous sommes profondément préoccupés par le déclenchement de la guerre au Moyen-Orient et par ses conséquences globales sur la paix et la sécurité mondiales. Il est désormais prouvé que la tête du serpent se trouve en Iran.
Nous condamnons les violations flagrantes des droits de l’homme, en particulier la répression des femmes, et nous appelons à ce que les auteurs du massacre de 1988 soient tenus responsables des crimes contre l’humanité en cours.
Nous exhortons tous les gouvernements à soutenir le plan en dix points de la présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi, pour une république démocratique fondée sur la séparation de la religion et de l’État et sur l’égalité des sexes, l’autonomie des groupes ethniques iraniens et un pays non nucléaire.
Nous condamnons fermement les actions du régime iranien contre les opposants iraniens à Achraf-3, en Albanie, et nous réaffirmons leurs droits en vertu de la Convention de Genève de 1951 et de la Convention européenne des droits de l’homme.
Alors que le régime iranien a bloqué toutes les voies politiques de changement, le monde libre doit reconnaître le droit du peuple iranien à se soulever et le droit des unités de résistance de l’OMPI à affronter le CGRI.
Nous condamnons fermement le rôle destructeur du régime iranien au Moyen-Orient et sa politique belliqueuse. Nous appelons à la désignation terroriste du CGRI et à la mise en œuvre de sanctions pétrolières contre le régime.
Source : NCRI
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