dimanche 2 juin 2024

La France refuse le visa à l’équipe de paranatation du régime dans un contexte d’isolement croissant

 Dans un contexte d’isolement international croissant du régime iranien, la France a refusé des visas à l’équipe iranienne de paranatation, annulant ainsi sa participation aux prochains Championnats du monde en France. L’agence de presse officielle Tasnim a rapporté cette évolution : « La France n’a pas délivré de visa et le voyage de l’équipe de paranatation a été annulé. »

Alireza Izadi, entraîneur principal de l’équipe de paranatation, a exprimé sa déception : « Les Championnats du monde se déroulent en France, mais malheureusement, nous ne pouvons pas y participer car la France n’a pas délivré de visas. »

Selon Tasnim du 31 mai, Izadi déplorait les occasions manquées pour ses nageurs : « Nous n’avons toujours pas pu participer à un événement international pour tester leurs compétences. Ces deux nageurs devaient concourir à Berlin, mais l’ambassade a tardé et les visas ne sont pas arrivés à temps. Les Championnats du monde de la semaine prochaine en France sont également hors de portée car la France n’a pas non plus délivré de visas. Ces championnats sont cruciaux car tous les nageurs testent leurs capacités et évaluent le statut de leurs concurrents. »

Ce refus de visa fait suite à des informations récentes selon lesquelles le Maroc aurait refusé des visas à l’équipe iranienne de karaté et la Grèce aurait refusé des visas à l’équipe de Muay Thai.

En octobre 2023, l’Albanie a refusé des visas à l’équipe de lutte iranienne pour les Championnats du monde U23, les empêchant ainsi de participer à cet événement crucial. Selon United World Wrestling, ce refus de visa souligne les défis diplomatiques croissants auxquels sont confrontés les athlètes iraniens. Cela fait suite à des actions similaires de la part des États-Unis, qui ont refusé des visas à des joueurs clés de l’équipe nationale iranienne de volley-ball pour la Ligue des nations de volley-ball en Californie.

De plus, la tendance des athlètes à demander l’asile lors d’événements internationaux souligne l’environnement oppressif qui règne en Iran. Les défections très médiatisées, comme celles d’athlètes de l’équipe nationale iranienne vers des pays comme l’Australie et la Norvège, révèlent l’ampleur des pressions internes qui poussent les athlètes à fuir et à chercher refuge à l’étranger.

Source:NCRI 

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