Les sénateurs irlandais ont lancé un appel retentissant à leur gouvernement et à l’Union européenne pour qu’ils soutiennent le plan en dix points présenté par Maryam Radjavi, présidente-élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), visant à établir un république démocratique fondée sur la séparation de la religion et de l’État et sur l’égalité des sexes.
Ils ont fermement condamné les actions répressives du régime iranien contre les opposants iraniens à Achraf-3, en Albanie, soulignant leurs droits en vertu de la Convention de Genève et de la Convention européenne des droits de l’homme.
Les membres du Sénat irlandais ont condamné la mascarade de procès organisée par le régime et les procédures par contumace contre plus de 100 membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK), accusés notamment de guerre contre Dieu, soulignant les intentions du régime d’ouvrir la voie à des actes terroristes contre eux, en particulier en Europe, et pour faire pression sur l’Europe afin qu’elle impose des restrictions aux opposants, notamment à Achraf-3, en Albanie.
Les sénateurs ont souligné que le régime iranien a fermé toutes les voies pacifiques de changement. Par conséquent, ils ont exhorté le monde à reconnaître les droits du peuple iranien et le droit des unités de résistance dirigées par l’OMPI à résister au CGRI.
Les sénateurs irlandais ont fermement dénoncé le rôle destructeur du régime iranien au Moyen-Orient et sa politique belliciste. Ils ont appelé à la désignation du CGRI comme organisation terroriste et ont demandé des sanctions pétrolières contre ce régime.
Parmi les signataires de cette déclaration figurent :
Cinq anciens ministres,
Les présidents de plusieurs commissions sénatoriales, notamment les commissions constitutionnelles, financières, de la défense et des affaires étrangères,
Le président de la délégation du Sénat irlandais auprès du Conseil de l’Europe et son Vice-président,
Les présidents du Sénat irlandais de 2011 à 2016 et de 2016 à 2020,
Le porte-parole du parti au pouvoir, le Fine Gael, dans les domaines de la santé et de l’agriculture, ainsi que des communications et du climat,
Seán Canney, ministre d’État de 2016 à 2020 et régulateur du gouvernement de 2018 à 2020,
Deux anciens présidents du Sénat irlandais.
Le texte de la déclaration signée par la majorité des députés irlandais :
Déclaration sur l’Iran
Soutenir la liberté et la résistance en Iran, pour la paix et la sécurité mondiales
Nous sommes profondément préoccupés par la répression impitoyable exercée par le régime iranien à l’encontre du peuple iranien, notamment des minorités ethniques et religieuses. Lors du soulèvement de 2022, selon le rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Iran, « des vidéos vérifiées montrent les forces de sécurité tirant délibérément à courte distance sur des manifestants non armés ».
Le rapport d’Amnesty International de décembre 2023 dénonce les violences sexuelles contre les femmes dans les prisons iraniennes. Les femmes sont les premières victimes de l’oppression du régime misogyne au pouvoir. En revanche, dans la résistance iranienne, les femmes occupent des postes de direction.
L’Iran reste le premier bourreau au monde par habitant. Rien qu’en 1988, 30 000 prisonniers politiques ont été massacrés quelques semaines après le décret du guide suprême du régime, Rouhollah Khomeini, d’exécuter les sympathisants de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) qui persistaient à soutenir l’organisation.
Le régime iranien a lancé un procès grotesque par contumace contre les dirigeants de la Résistance iranienne et 100 membres de l’OMPI qui sont en Europe depuis des années, alléguant des crimes tels que Moharebeh (faire la guerre à Dieu). Ce procès est évidemment un prétexte pour préparer le terrain pour commettre des actes terroristes contre eux, notamment en Europe, et pour faire pression sur les autorités européennes afin qu’elles restreignent les opposants, en particulier ceux résidant à Achraf-3, en Albanie. Le système judiciaire iranien sert d’outil répressif à Khamenei pour le meurtre et le terrorisme.
L’Europe est devenue le terrain du terrorisme d’État iranien. En février 2021, un tribunal d’Anvers, en Belgique, a condamné un diplomate iranien en exercice à 20 ans de prison pour avoir tenté de faire exploser le sommet annuel du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) dans la banlieue parisienne. Mais en mai 2023, les mollahs l’ont libéré en échange d’un otage pris à cet effet.
La dictature religieuse au pouvoir est incapable de se réformer. Lors du soulèvement de 2022, le peuple iranien a rejeté toute forme de dictature, qu’elle soit monarchique ou théocratique, et a appelé à un changement de régime pour établir une république démocratique.
Le peuple iranien se voit refuser tous ses droits politiques et civils ; considérant que le préambule de la Déclaration universelle des droits de l’homme souligne les droits fondamentaux de tous les êtres humains et déclare: « Il est essentiel, si l’on ne veut pas contraindre l’homme de recourir, en dernier ressort, à la rébellion contre la tyrannie et l’oppression, que les droits de l’homme doivent être protégés par l’État de droit ».
Nous sommes profondément préoccupés par le déclenchement de la guerre au Moyen-Orient et par ses conséquences globales sur la paix et la sécurité mondiales. Il est désormais prouvé que la tête du serpent se trouve en Iran.
Nous condamnons les violations flagrantes des droits de l’homme, en particulier la répression des femmes, et nous appelons à ce que les auteurs du massacre de 1988 soient tenus responsables des crimes contre l’humanité en cours.
Nous exhortons tous les gouvernements à soutenir le plan en dix points de la présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi, pour une république démocratique fondée sur la séparation de la religion et de l’État et sur l’égalité des sexes, l’autonomie des groupes ethniques et un pays non nucléaire.
Nous condamnons fermement les actions du régime iranien contre les opposants iraniens à Achraf-3, en Albanie, et nous réaffirmons leurs droits en vertu de la Convention de Genève de 1951 et de la Convention européenne des droits de l’homme.
Alors que le régime iranien a bloqué toutes les voies politiques de changement, le monde libre doit reconnaître le droit du peuple iranien à se soulever et le droit des unités de résistance de l’OMPI à affronter le CGRI.
Nous condamnons fermement le rôle destructeur du régime iranien au Moyen-Orient et sa politique belliqueuse. Nous appelons à la désignation terroriste du CGRI et à la mise en œuvre de sanctions pétrolières contre le régime.
Source : CNRI
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