Maryam Radjavi : L’ensemble des prisonniers, des torturés, les plaignants et les familles des martyrs du massacre de 1988 et tout le peuple iranien condamnent fermement la libération de ce bourreau.Ni pardon, ni oubli.
La semaine dernière, la Résistance iranienne avait mis en garde contre un accord honteux pour la libération de ce bourreau
La libération de Hamid Noury, l’un des auteurs du massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988, dont 90 % étaient des membres et des sympathisants de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), est honteuse et injustifiable. Elle ne fait qu’encourager le régime des mollahs, ses tortionnaires et ses bourreaux à persister dans le génocide et les crimes contre l’humanité, le terrorisme et les prises d’otages. C’est un coup de poignard et une trahison aux droits humains, c’est aussi piétiner le sang de toutes les victimes du massacre de 1988 et des victimes de la torture. Renvoyer ce criminel au régime sanguinaire donne l’assurance aux mollahs en Iran que si des terroristes et des bourreaux comme Assadollah Assadi et Hamid Noury sont arrêtés et remis à la justice d’autres pays, ils seront libérés avec le levier de la prise d’otages.
Le plan du ministère du Renseignement était d’abord d’élaborer une mise en scène avec ses agents et mercenaires pour éviter que ce bourreau soit condamné ou du moins condamné à une peine de longue durée. Mais avec le témoignage de prisonniers survivants du massacre et surtout le transfert du tribunal en Albanie et l’audition de membres de l’OMPI d’Achraf 3, et plus de deux années de manifestations, de rassemblements et de protestations des sympathisants de la Résistance, ce plan a été neutralisé. La Commission judiciaire du CNRI avait déjà mis en garde le 8 juin contre un marchandage avec le régime des mollahs pour la libération du bourreau Hamid Noury et ses conséquences.
Alors que la Mission d’établissement des faits des Nations Unies, mise en place notamment avec le vote du gouvernement suédois, a demandé à divers pays du monde de poursuivre et de demander des comptes aux auteurs de crimes contre l’humanité en Iran dans le cadre de leur propre système judiciaire, la libération d’Hamid Noury viole les engagements internationaux de la Suède en matière de lutte contre les crimes majeurs. C’est aussi un manque de respect flagrant envers le système judiciaire suédois, les juges et les procureurs, qui voient désormais le résultat de leurs efforts piétiné.
Le 27 mai 2023, Kazem Gharibabadi, adjoint du pouvoir judiciaire chargé des affaires internationales, a déclaré lors d’une réunion avec le fils de Noury que « tous les organismes concernés, y compris le ministère des affaires étrangères, le siège des droits de l’homme et le département des affaires internationales du pouvoir judiciaire, s’efforcent d’obtenir la libération d’Hamid Noury ».
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré : L’ensemble des prisonniers, des torturés, des plaignants et des familles des martyrs du massacre de 1988 et tout le peuple iranien condamnent fermement la libération de ce bourreau. Ni pardon, ni oubli.
Comme mentionné dans le communiqué de la Commission judiciaire du CNRI du 19 décembre 2023 : d’août 2021 à novembre 2023, les Iraniens épris de liberté et les sympathisants de la Résistance iranienne ont organisé 121 manifestations, rassemblements, actions de protestation et conférences de presse devant le tribunal de première instance et la cour d’appel de Stockholm, exprimant la réaction la plus marquante et la plus forte des Iraniens. De nombreux rassemblements et manifestations ont eu lieu dans des conditions météorologiques difficiles et même par une température de 20 degrés en dessous de zéro.
Payer une rançon aux mollahs inhumains et preneurs d’otages, va faire du territoire suédois un foyer de leurs attaques terroristes.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 15 juin 2024/CNRI
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