« Le comité Nobel norvégien condamne fermement la condamnation sévère et injuste de Mme Mohammadi par le régime de la République islamique d’Iran », écrit le comité dans un communiqué publié jeudi.
« Il s’agit d’une violation flagrante des droits de l’homme et d’une parodie de justice », a écrit Jørgen Watne Frydnes, président du comité Nobel norvégien, dans la déclaration.
Mme Mohammadi est emprisonnée depuis novembre 2021 en raison de son action contre le port obligatoire du hijab par les femmes.
« Mme Mohammadi a été condamnée à un an de prison pour propagande contre le système, a déclaré son avocat, Mostafa Nili, le mardi X.
Selon M. Nili, la dernière condamnation concerne des appels au boycott des élections législatives, des lettres adressées à des législateurs suédois et norvégiens et des commentaires sur la journaliste étudiante Dina Ghalibaf.
Les groupes de défense des droits de l’homme ont déclaré que Dina Ghalibaf avait été arrêtée après avoir accusé le personnel de sécurité de l’avoir agressée sexuellement lors d’une précédente arrestation. Elle a été libérée.
Le site Internet Mizan Online du système judiciaire iranien a déclaré que Dina Ghalibaf avait été poursuivie pour avoir fait une « fausse déclaration ».
Mme Mohammadi a refusé de se rendre à une audience du procès au début du mois. Depuis sa prison, elle a diffusé des enregistrements audio dans lesquels elle critique la République islamique pour le traitement qu’elle réserve aux femmes.
Elle a reçu le prix Nobel de la paix en octobre.
Certaines informations de cet article proviennent de l’AFP
Source : VOA
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