Le 9 février 2024, les agents de sécurité de Khamenei ont brutalement jeté un jeune balayeur de rue qui nettoyait le chemin sur le pont piétonnier du haut du pont à Téhéran et l’ont tué. Ils pensaient qu’il avait l’intention d’installer une banderole de protestation ou de détruire les banderoles installées par le régime.
De même, l’année précédente, lors du soulèvement national de 2022 à Machad, un manifestant qui écrivait des slogans sur un mur a été abattu par les forces de répression, qui lui ont écrasé le cerveau.
Si nous rappelons ces exemples douloureux, c’est pour rendre tangibles les dangers auxquels sont confrontées les unités de résistance à l’intérieur de l’Iran pour la moindre activité. Mais en juin, elles ont courageusement accompli 20 000 actes de résistance dans toutes les régions d’Iran pour soutenir le rassemblement annuel de la Résistance iranienne.
Pour faire face à ces activités anti-répression, le régime clérical a installé des caméras de vidéosurveillance sur tous les ponts et autoroutes et dans tous les quartiers des villes pour garder un œil sur tout. Cependant, les Unités de Résistance ont rendu l’impossible possible en acceptant tous les risques pour montrer leur soutien à la Résistance iranienne.
Les Unités de Résistance sont des membres et des sympathisants de l’Organisation des Moudjahidines du Peuple Iranien (OMPI), la principale force d’opposition au régime, qui travaillent et vivent dans leurs propres villes et quartiers, tout en s’engageant dans des activités de lutte contre la répression. Ils recrutent et organisent également des jeunes et des forces volontaires pour travailler contre le régime des mollahs.
Ils jouent un rôle de guide lors des soulèvements et, à d’autres moments, ils entretiennent la flamme de la résistance.
Malgré les multiples problèmes auxquels elles sont confrontées, de nombreuses femmes et jeunes filles sont actives dans les unités de résistance et encouragent les autres à lutter pour leur liberté et leurs droits.
Malgré les mesures de sécurité intenses et le déploiement de centaines de milliers de caméras dans toutes les villes du pays, le nombre d’unités de résistance et leurs activités ont augmenté de manière significative depuis l’année dernière. Cette année, par rapport à l’année précédente, le nombre d’actes de soutien au rassemblement pour l’Iran libre a doublé.
La croissance et l’expansion du réseau des unités de résistance à travers le pays n’est pas seulement un signe de la large base sociale de l’OMPI et de la Résistance iranienne, mais indique également que la société iranienne, comme un baril de poudre, est prête à se soulever et à renverser le régime des mollahs. Cette réalité s’est manifestée dans les trois grands soulèvements nationaux de ces sept dernières années.
Les Unités de Résistance diffusent les messages de la Résistance iranienne au public dans tout le pays en installant et en hissant des pancartes, en écrivant des slogans sur les murs et en distribuant largement des tracts. Ces tracts appellent au boycott du simulacre d’élection du régime, défendent le plan en 10 points de Maryam Radjavi pour un futur Iran libre et promeuvent le slogan “Résistance des femmes de la liberté”.
Ces unités de résistance ont diffusé des messages d’espoir et de protestation en détruisant courageusement des portraits d’Ali Khamenei, Ebrahim Raïssi et Qassem Soleimani, symboles du régime des mollahs. Ils l’ont fait dans tout le pays, sapant le moral des forces du régime et envoyant un message clair : le peuple iranien rejette ce régime et envisage de le renverser.
Ces activités ont été menées en dépit de l’escalade du régime dans l’arrestation de militants politiques et civils, en particulier de femmes, sous le prétexte de l’application du hijab obligatoire, qui vise à intensifier l’atmosphère de peur et de répression et à empêcher un nouveau soulèvement.
Le numéro de juin de la Commission des femmes du CNRI présente des photos de certaines de ces activités menées par des femmes et des jeunes filles membres des Unités de résistance.
3 exemples de banderoles accrochées à des ponts piétonniers à Téhéran et Ispahan (page suivante). Les banderoles portent des photos de la dirigeante de l’opposition Maryam Radjavi et des citations de ses discours.
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