L’appel du CFID, est signé par son président Jean-Pierre Brard député honoraire, son vice présidentGilbert Mitterrand qui est président de France Liberté et par Emile Blessig, président du groupe des anciens parlementaires.
Voici le communiqué du CFID publié le 17 juin.
17 juin 2024 – Le Comité Français pour un Iran Démocratique (CFID) se félicite du retour d’un otage français détenu depuis près de deux ans par la dictature religieuse au pouvoir en Iran. 200 députés français de l’Assemblée sortante ont signé une déclaration rendue publique cette semaine. Elle précise que « le régime iranien utilise également la « diplomatie des otages » pour faire pression sur les pays occidentaux et obtenir la libération des terroristes du régime, détenus en Europe ».
Simultanément, le CFID déclare sa stupéfaction et son indignation devant les propos tenus ce jour par un haut responsable iranien Kazem Gharibabadi, adjoint aux affaires internationales du pouvoir judiciaire, rapporté par une agence de presse officielle Mizan qui déclare ce jour « nous saluons l’attaque de la police française contre le quartier général du principal du groupe terroriste, l’inspection complète, (…), la mise sous scellés de ce QG. Cette opération a été suivie en direct par l’Iran ; Nous ne laisserons aucun endroit sûr aux terroristes. »
Plus tôt dans la journée, l’agence Tasnim liée aux Gardiens de la révolution (Pasdaran) annonçait « la saisie d’une quantité importante d’armes » en ce lieu. Prétention infondée réfutée par les autorités concernées.
Le CFID s’interroge sur le fait qu’un « contrôle administratif » d’un service de l’Etat dans le Val d’Oise (Urssaf), relayé par quelques médias français, dans les locaux d’une association culturelle CIMA soutenant l’opposition principale iranienne (OMPI) soit ainsi exploité et amplifié par des responsables et l’appareil de propagande d’un régime connu pour son soutien au terrorisme international et la répression sanglante de son peuple.
Le CFID rappelle au passage que le mouvement de Résistance des Moudjahidin du Peuple iranien (OMPI) a été retiré des listes des entités terroristes de l’UE (2009) et des Etats-Unis (2012) par des décisions de juridictions compétentes en Europe et aux Etats-Unis ; et bénéfice d’un large soutien de milliers de parlementaires pour l’instauration d’un Etat démocratique et laïque en Iran. Des dizaines de milliers de militants de l’OMPI ont été exécutés en Iran ces quatre dernières décennies sous l’étiquette de « terroristes ».
Alors qu’un simulacre de procès se déroule à Téhéran contre 104 membres de l’OMPI vivant sous le statut de réfugiés, en France et en Europe (notamment en Albanie) dans le but d’obtenir leur extradition afin de les exposer à la torture et à la peine de mort, il est troublant que les moyens d’un Etat démocratique soient ainsi instrumentalisés par le régime des mollahs monnayant le chantage sur les prises d’otages.
Un article du Monde (9-10 juin 2024) revendiquant une « enquête » totalement biaisée et politiquement orientée contre l’OMPI, telle un réquisitoire préconçu, par une journaliste d’origine iranienne, et reprise en référence par ledit « tribunal » présidé par un mollah à Téhéran laisse présager un marchandage honteux qui aurait cherché à satisfaire les demandes pressantes d’un régime qui cherche à écraser son opposition démocratique en abusant de ses relations bilatérales et au détriment de la démocratie et des principes républicains.
Le CFID appellent les autorités françaises à éviter toute négociation ou concession avec un régime terroriste et preneur d’otages susceptible d’augmenter son chantage sur nos institutions ; et de respecter les droits fondamentaux des réfugiés iraniens résidents dans notre pays et notamment celui des membres d’un Mouvement démocratique qui s’attachent au prix d’énormes sacrifice à l’établissement d’un Iran libre qui sera un vrai partenaire de la France.
Jean Pierre Brard Emile Blessig Gilbert Mitterrand
Source : NCRI
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