Selon le site Web de HRANA, ces 89 personnes, qui ont été arrêtées lors des manifestations de novembre 2019 puis libérées sous caution, ont été condamnées près de cinq ans plus tard dans le cadre d’une affaire conjointe menée par la première branche du bureau du procureur public et révolutionnaire de Likak, et leur affaire a été renvoyée devant le tribunal.
Les manifestations de novembre 2019 en Iran ont d’abord éclaté en réponse à une augmentation soudaine et brutale des prix du carburant, mais elles ont rapidement pris un caractère anti-régime, les rassemblements de protestation contre le régime iranien s’étant étendus à 29 provinces et à des centaines de villes en l’espace d’une semaine.
La première section du bureau du procureur public et révolutionnaire de Likak, présidée par Mehrdad Soltani, a condamné ces 89 citoyens pour « troubles à l’ordre public et à la paix, destruction et incendie criminel de biens publics et gouvernementaux ».
Dans les mois qui ont suivi le massacre de novembre 2019, Amnesty International a indiqué que les quartiers pauvres de la périphérie de Téhéran avaient enregistré le plus grand nombre de morts (163), suivis de la province du Khouzistan (57) et de la province de Kermanshah (30).
Abdolreza Rahmani Fazli, alors ministre de l’intérieur du gouvernement de Hassan Rouhani, a confirmé à l’époque la mort d’environ 225 personnes.
En outre, au moins 6 000 décès de « causes inconnues » ont été enregistrés lors des manifestations de novembre 2019.
Selon les observateurs, le nombre élevé de morts lors de ces manifestations est survenu après un discours d’Ali Khamenei, le chef du régime iranien, le 16 novembre, lorsqu’il a ordonné une répression dure et sévère des rassemblements.
Khamenei a qualifié les manifestants de « voyous, de contre-révolutionnaires et d’ennemis ». Le régime iranien a réagi à ces manifestations avec brutalité et a également coupé l’internet dans tout le pays pendant un certain temps.
Source : Iran Focus
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