L’agence de presse ISNA, citant Mohammad Sadegh Akbari, le chef du pouvoir judiciaire de la province de Semnan, a écrit : « Sur la base du verdict final rendu par la branche 49 de la Cour suprême, le meurtrier Mahmoud Reza Jafar Aghaei a été condamné à un châtiment public (exécution publique) pour homicide volontaire commis à l’aide d’un fusil de chasse, et la sentence est entrée en phase d’exécution ce matin à l’issue de la procédure judiciaire ».
En août 2022, Mahmoud Reza Jafar Aghaei, un avocat, a été abattu devant sa femme et son enfant dans l’une des rues du comté de Shahroud. Quatre des auteurs du meurtre ont été arrêtés, et le principal suspect a également été arrêté en septembre 2022.
Rasoul Koohpayehzadeh, l’avocat de la victime, a déclaré : L’accusé, en versant une somme d’argent, a donné l’ordre du meurtre et a été condamné à vingt-cinq ans de prison à la prison Iran Shahr pour complicité de meurtre.
Les exécutions publiques sont incompatibles avec les lois internationales relatives aux droits de l’homme
Selon des documents du Comité des droits de l’homme des Nations unies, les exécutions publiques sont contraires aux dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et constituent une dérogation à l’article 7 de ce pacte, qui dispose que « nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ». Il s’agit également d’une violation de l’article 6 de cette convention, qui souligne que « tout être humain a un droit inhérent à la vie ».
Les exécutions publiques sont l’une des questions qui ont toujours été critiquées par les organisations de défense des droits de l’homme et les Nations unies, et l’Iran a été invité à plusieurs reprises à modifier cette approche et à y mettre un terme, tant dans la législation que dans la pratique.
Source : Iran HRM/CSDHI
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