L'organisation des droits de l'homme Hengaw, dans un nouveau rapport soulignant la tendance croissante des « féminicides » en Iran, a annoncé qu'au cours des 10 derniers jours, au moins 10 femmes ont été tuées dans différentes villes du pays.
Selon ce rapport, au cours des 10 premiers jours d'août 2024, au moins 10 femmes ont été tuées dans les villes de Sib et Saravan (deux cas), Shiraz (deux cas), Kouhrang, Shahriar, Téhéran, Fasa, Rudan et Zanjan.
Les données d'une plateforme spécialisée sur les meurtres sexistes en Iran montrent également qu'au premier semestre 2024, le taux de féminicides en Iran a augmenté de 60 % par rapport à la même période de l'année précédente.
En Iran, le féminicide cible les filles et les femmes de toutes les couches sociales. Ces crimes, souvent commis par des hommes de la famille, se produisent aussi bien dans les zones urbaines que rurales et à tous les niveaux de statut socio-économique.
C’est à Téhéran, ville où les meurtres sexistes sont les plus nombreux, que l’on recense les plus divers en termes d’ethnie, de société et d’économie. L’analyse de la répartition par âge des victimes montre que « 40 % des victimes sont jeunes, entre 15 et 35 ans, et qu’un large éventail de tranches d’âge sont touchées par les meurtres sexistes ».
La majorité des auteurs de féminicides sont des hommes de la famille, en particulier les maris, et bon nombre de ces meurtres sont dus à des conflits familiaux.
Le régime iranien utilise le terme « crime d’honneur » pour dissimuler les cas de féminicide et de filicide, dans le but d’empêcher la diffusion d’informations liées à ces meurtres. Les lois, la culture et l’idéologie du régime facilitent et, dans de nombreux cas, encouragent la violence contre les femmes et les filles. Les lois misogynes du régime institutionnalisent la discrimination à l’égard des femmes.
Source: Iran Focus
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