Il s’agit d’une exécution collective de 26 prisonniers à la prison de Qezel-Hessar de la ville de Karadj, et de trois prisonniers, dont deux femmes, à la prison centrale de la même ville.
Auparavant, le 6 août, Aminollah Naroui, 42 ans, Hamzeh Garavand, 28 ans, et Azad Abdollahi, 45 ans, avaient été exécutés à la prison de Bandar Abbas, et Akbar Gohari, 40 ans, à la prison de Sabzevar. Le samedi 3 août, outre les quatre prisonniers dont les noms ont été mentionnés dans un communiqué le 5 août, trois autres prisonniers nommés Naghi Ghorbani, 40 ans, Reza (Hamid) Rostami, 32 ans, et Javad Amiri, 35 ans, ont été pendus à la prison d’Adel-Abad à Chiraz.
De fait, le nombre d’exécutions du 4 au 7 aout atteint 42 personnes.
Il s’agit d’une vengeance cruelle de Khamenei, du pouvoir judiciaire, du corps des pasdarans et du président fidèle au guide suprême des mollahs, contre le peuple iranien qui veut renverser la dictature religieuse.
Il est urgent que les Nations Unies et de l’Union européenne agissent pour sauver les condamnés à mort, renvoyer le dossier des violations des droits humains en Iran devant le Conseil de sécurité et traduire en justice les dirigeants de ce régime.
Le silence et l’inaction face à un tel régime constituent à la fois une violation odieuse des valeurs universelles des droits humains et une incitation pour le régime à poursuivre et intensifier ses crimes, son bellicisme et son terrorisme.
Source : CSDHI
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