L’augmentation du prix du pain de 25 à 40 % dans plusieurs provinces, y compris à Téhéran, reflète une crise économique plus large qui exacerbe les conditions de vie déjà difficiles du peuple iranien. L’augmentation du prix du pain, aliment de base, a des répercussions importantes sur les segments les plus pauvres du peuple iranien, qui ont déjà du mal à se procurer les produits de première nécessité.
Les tentatives du nouveau président de prendre ses distances avec les politiques passées, malgré son allégeance au guide suprême Ali Khamenei, témoignent d’une lutte de pouvoir politique au sein du régime. L’affrontement avec le Majlis (parlement) sur des questions telles que le pouvoir, la corruption et l’orientation politique met en évidence un leadership divisé, incapable de résoudre efficacement les crises économiques et sociales de la nation.
La situation actuelle en Iran, telle qu’elle est décrite en détail, est caractérisée par de graves difficultés économiques, des troubles politiques et une agitation sociale.
La réactivation de la police de la moralité, les exécutions de masse et la répression du peuple iranien continue de la dissidence révèlent un régime de plus en plus dépendant de la répression pour maintenir son contrôle. Cet environnement répressif est encore aggravé par les fréquentes pannes d’électricité, les coupures d’eau et les défaillances des infrastructures, qui ajoutent à la misère de la vie quotidienne de nombreux Iraniens, en particulier dans les régions méridionales où la chaleur estivale rend les conditions de vie insupportables.
Au milieu de ces difficultés, les manifestations de grande ampleur reflètent l’indignation croissante du peuple iranien et sa prise de conscience de la corruption et de l’inégalité systémiques. Les chants des manifestants indiquent que la crise de légitimité du régime s’aggrave, car de plus en plus de gens expriment leur frustration face à la mauvaise gestion économique, à l’inflation galopante et à l’aggravation de la pauvreté. L’augmentation du coût de la vie, en particulier pour les produits alimentaires de base comme le pain, est un symbole frappant de l’incapacité du régime à subvenir aux besoins de ses citoyens.
Cette combinaison de désespoir économique, de luttes politiques intestines et d’agitation sociale laisse entrevoir un moment critique pour l’Iran, où la survie du régime est de plus en plus menacée par son incapacité à répondre aux besoins et aux droits fondamentaux du peuple iranien. La situation suggère qu’en l’absence de réformes significatives ou d’un changement de dirigeants, l’avenir pourrait être marqué par une instabilité et des conflits encore plus importants.
Source : Stop Fundamentalism/CSDHI
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