Sur l’île de Siri, dans le sud de l’Iran, les travailleurs de la compagnie pétrolière iranienne Offshore ont repris leurs manifestations après que les autorités ont continué d’ignorer leurs revendications en matière de politiques de détermination des salaires équitables et d’autres exigences fondamentales. Les travailleurs, qui jouent un rôle crucial dans la production pétrolière iranienne, ont exprimé haut et fort leur mécontentement face à leurs conditions de travail actuelles, appelant à un changement immédiat.
Pendant ce temps, à Mahallat, dans le centre de l’Iran, les habitants du village de Khorheh se sont rassemblés pour protester contre les fouilles non autorisées sur une colline historique de la région. La communauté locale est indignée par le manque de surveillance du gouvernement et la destruction potentielle de son patrimoine culturel. Les fouilles non autorisées ont suscité des craintes de dommages irréparables sur le site, qui a une valeur historique et archéologique importante.
À Makran, dans le sud-est de l’Iran, la situation est tout aussi tendue, les travailleurs de la compagnie pétrochimique Negin entamant leur deuxième journée de grève. Les travailleurs protestent contre les salaires impayés, un problème qui afflige la main-d’œuvre de la région depuis des mois. Le retard prolongé des paiements laisse de nombreuses familles en difficulté pour joindre les deux bouts, ce qui alimente la colère et la frustration des travailleurs.
Dans un autre incident, les rapports de la prison de Naqadeh indiquent une répression brutale par les gardiens de prison le matin du 14 août. Menés par une personnalité notoire, Sajad Mehremi, les gardiens ont violemment agressé les prisonniers sous prétexte de procéder à des inspections. Les protestations des prisonniers contre la destruction et le vol de leurs biens ont été réprimées avec encore plus de violence, entraînant des blessures parmi plusieurs détenus.
De plus, le soir du 13 août, les forces de sécurité du village de Kalchat, dans la région de Khash, ont ouvert le feu sur un véhicule, entraînant la mort d’un citoyen baloutche et blessant grièvement un passager de 17 ans. L’incident a suscité l’indignation de la communauté, soulignant les tensions actuelles et le recours fréquent à la force létale par les forces de sécurité dans la région.
Dans le même ordre d’idées, un incident tragique s’est produit au complexe pétrochimique d’Asaluyeh, où 180 travailleurs ont été empoisonnés en raison de la distribution de nourriture contaminée par des entreprises liées à des conglomérats affiliés à l’État. Un travailleur serait décédé et plusieurs autres restent hospitalisés, ce qui suscite des inquiétudes quant à la sécurité et au bien-être de la main-d’œuvre iranienne.
Ces incidents reflètent une tendance plus large de troubles et d’insatisfaction à travers l’Iran, où les difficultés économiques, la négligence des besoins fondamentaux et la répression gouvernementale continuent de provoquer des manifestations généralisées. Alors que le régime persiste à ignorer ces problèmes urgents, les troubles croissants pourraient constituer un défi important à sa stabilité, de plus en plus de citoyens se rendant compte que la seule façon de satisfaire leurs revendications est de d’opérer un changement radical de régime.
Source:NCRI
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