Les éducateurs en alphabétisation de Tabriz, dans le nord-ouest de l’Iran, se sont rassemblés devant le bureau d’Alireza Monadi, le président de la Commission parlementaire de l’éducation. Les éducateurs ont réitéré leurs demandes de promotion à des postes d’enseignant officiel, soulignant le mécontentement persistant des professionnels de l’éducation à travers le pays.
À Jam, dans le sud de l’Iran, les employés des immeubles résidentiels, ainsi que leurs familles, se sont rassemblés pour protester contre les bas salaires et les restrictions illégales. Les travailleurs ont exigé un meilleur salaire et la levée des restrictions qui leur sont imposées par leurs employeurs.
À Takestan, dans le nord de l’Iran, les créanciers du constructeur automobile Rezayat Khodro, soutenu par l’État, ont repris leurs manifestations alors que les autorités du régime continuaient d’ignorer leurs demandes et leurs plaintes. Les manifestants, frustrés par le manque de réaction des autorités, ont dénoncé la mauvaise gestion et la corruption qui les ont privés de leurs paiements dus.
Pendant ce temps, à Ispahan, dans le centre de l’Iran, les agriculteurs de l’est d’Ispahan ont organisé leur 41e rassemblement consécutif de protestation sur la place Khorasgan. Les agriculteurs demandent au gouvernement de prendre des mesures pour remédier aux graves pénuries d’eau qui menacent leurs moyens de subsistance. Malgré les manifestations prolongées, les autorités ont jusqu’à présent refusé de fournir une quelconque solution à la crise de l’eau.
À Arak, dans le centre de l’Iran, à Shahrekord, dans l’ouest de l’Iran, et à Chabahar, dans le sud-est de l’Iran, les infirmières ont poursuivi leurs manifestations qui durent depuis des semaines, exigeant des salaires plus élevés et de meilleures conditions de travail. À Arak, les infirmières protestataires ont signalé que les fonctionnaires de l’État tentaient de les intimider pour qu’elles mettent fin à leurs manifestations au lieu de répondre à leurs doléances. De même, les infirmières de Shahrekord ont porté leurs protestations jusqu’aux prières du vendredi, cherchant le soutien de la communauté au sens large.
Les travailleurs de la compagnie pétrolière iranienne Offshore sur l’île de Lavan, dans le sud de l’Iran, ont également repris leurs manifestations, exigeant des changements dans les politiques de détermination des salaires et la suppression des plafonds d’indemnisation pour les travailleurs qui travaillent dans des conditions difficiles. Les travailleurs réclament des changements dans les prestations de retraite et d’autres conditions de travail, soulignant le mécontentement généralisé dans le secteur du pétrole et du gaz.
Pendant ce temps, à Asaluyeh, dans le sud de l’Iran, les employés du complexe gazier de South Pars, ainsi que leurs familles, ont organisé une manifestation pour exiger des salaires équitables et de meilleures conditions de travail. Les travailleurs ont souligné leur droit à un salaire juste, proportionnel à leur travail, faisant écho au mécontentement plus général des travailleurs de l’industrie pétrolière et gazière. Ce secteur a connu de fréquentes manifestations au fil des ans, motivées par le mécontentement face aux disparités salariales et aux environnements de travail dangereux.
Sur l’île de Siri, les travailleurs de la compagnie pétrolière iranienne Offshore ont organisé une manifestation le 23 août pour exprimer leurs griefs concernant la stagnation des salaires et l’indemnisation insuffisante pour des conditions de travail dangereuses. Les travailleurs ont exigé des changements de politique pour garantir des salaires plus équitables et de meilleurs avantages, en particulier pour ceux qui travaillent dans les environnements les plus difficiles.
Le 18 août, les autorités iraniennes ont démoli une mosquée sunnite et une maison en construction dans le village de Mohsenabad, près de Taybad. Selon certaines informations, les forces de sécurité sont arrivées avec plusieurs véhicules et ont détruit les propriétés de manière agressive, ciblant la communauté sunnite. Cet incident a suscité une condamnation générale, de nombreuses personnes accusant le régime de marginaliser davantage les minorités religieuses en Iran.
Ces manifestations surviennent dans un contexte de difficultés économiques croissantes et de troubles sociaux en Iran. De nombreux citoyens expriment leur mécontentement face à la mauvaise gestion économique, à la corruption et au manque de transparence, ce qui semble s’aggraver. L’incapacité du gouvernement à résoudre ces problèmes alimente encore davantage les troubles.
Source : CNRI
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