– Le prisonnier politique Mohammad Abolhassani a été agressé par le représentant de son quartier après son retour de permission. Cet acte s’inscrit dans le cadre du harcèlement continu de ce prisonnier politique par les autorités de la prison de Qazvin. Auparavant, le prisonnier politique Mohammad Abolhassani avait été privé de tous ses droits de prisonnier pour avoir refusé de se soumettre au travail forcé et à la servitude dans la prison centrale de Qazvin, sur ordre du directeur de la prison.
Pour faire pression sur le prisonnier politique Mohammad Abolhassani, sur ordre du directeur de la prison de Qazvin, il a été transféré du pavillon 17 au pavillon 14 de la prison de Qazvin, qui abrite les détenus condamnés pour des délits financiers. Les autorités pénitentiaires ont dit à ce prisonnier politique qu’il devait participer aux travaux forcés et à la servitude, faute de quoi il serait privé de tous ses droits et commodités, y compris d’un lit.
Le militant civil et prisonnier politique Mohammad Abolhassani, qui purge une peine de 15 mois, a fait face à de nouvelles accusations le 3 octobre 2022. Il a été accusé par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidé par le juge Iman Afshari, de « rassemblement et collusion dans l’intention de perturber la sécurité nationale ». Il a été condamné à quatre ans de prison par ce tribunal.
Dans une autre affaire montée de toutes pièces à la prison de Qazvin, il a été condamné à trois mois de prison et à 12 coups de fouet pour « trouble de l’ordre public ». Cette peine a finalement été commuée en une amende de 3 millions de tomans.
(Société iranienne des droits de l’homme – 22 août 2024)/CSDHI
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