Que pourrait arriver après la chute de la dictature ? Pour répondre à cette question, il est essentiel d’examiner le programme proposé par Maryam Radjavi. Ce plan en dix points envisage un système pacifique, prospère et démocratique, en résonance avec les aspirations profondes du peuple iranien. C’est la raison pour laquelle ce plan a obtenu un large soutien parmi les divers segments de la population iranienne.
Maryam Radjavi est la présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (coalition de l’opposition iranienne démocratique). Le plan en dix points de Maryam Radjavi pour l’avenir de l’Iran appelle à une république fondée sur la séparation de la religion et de l’État, l’égalité des sexes, l’abolition de la peine de mort et un Iran non nucléaire.
Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), fondé il y plus de quatre décennies, s’engage à organiser des élections libres pour l’Assemblée constituante dans les six mois suivant le renversement du régime. L’assemblée sera chargée de rédiger la constitution de la nouvelle république.
Maryam Radjavi, née en 1953 à Téhéran, est diplômée en génie métallurgique de l’Université de technologie de Sharif. Elle est élue en 1993, par le CNRI, présidente de la République élue pour la période de la transition. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages dont : « lslam, femmes et égalité », « Les femmes, la force du changement », « Les femmes contre l’intégrisme »,« Pas de voile obligatoire, pas de religion obligatoire, pas de gouvernement obligatoire ».
En tant que Présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi représente un défi politique, social, culturel et idéologique extraordinaire pour les mollahs au pouvoir en Iran. Sous sa direction, les femmes accèdent à des postes clés dans la Résistance. Plus de la moitié des membres du CNRI sont des femmes. Elles occupent diverses positions politiques, diplomatiques, sociales et culturelles dans la Résistance. Elles sont devenues une voix importante dans l’opposition au régime misogyne au pouvoir. Il s’agit d’un développement historique capable de changer le cours du Moyen-Orient.
Au fil des ans, Mme Radjavi est intervenue dans des centaines de conférences internationales. Elle a été l’invitée d’honneur de nombreuses réunions et a pris la parole lors d’auditions au Congrès américain et de grandes conférences dans les principaux parlements d’Europe. Elle a rencontré de nombreuses personnalités politiques de premier plan, notamment des parlementaires, des chefs d’État et des défenseurs des droits humains du Moyen-Orient, des États-Unis, du Canada et d’Europe.
Source: CNRI/NCRI
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