La lettre appelle à la mise en place d’un mécanisme international de responsabilité pour mettre fin à l’impunité des responsables de ces crimes. Soulignant les conclusions du professeur Rehman, la lettre décrit les exécutions extrajudiciaires et les disparitions forcées comme des « crimes contre l’humanité en cours » et présente des preuves substantielles que ces actes ont été perpétrés avec une intention génocidaire.
La lettre déclare explicitement : « La fatwa de Khomeini de 1988 indique clairement qu’il a intentionnellement et délibérément ordonné les exécutions massives de tous les membres résolus de l’OMPI, une ordonnance qui a également été appliquée par la suite contre les membres d’autres groupes. Les bourreaux volontaires ont appliqué la fatwa de Khomeini en sachant parfaitement qu’ils commettaient des crimes internationaux en assassinant systématiquement et délibérément des prisonniers politiques dans tout le pays de manière coordonnée. »
L’organisation JVMI a joué un rôle déterminant dans la mobilisation du soutien international et plaide pour l’inclusion de références spécifiques au massacre de 1988 dans la résolution annuelle de l’Assemblée générale des Nations Unies sur l’Iran. Une telle mesure serait essentielle pour faire face à la culture de l’impunité qui a protégé les responsables iraniens de toute responsabilité pendant des décennies.
Parmi les personnalités ayant signé la lettre figurent le juge Sang-Hyun Song, ancien président de la Cour pénale internationale, le professeur William A. Schabas, président de la Commission d’enquête indépendante des Nations Unies sur le conflit de Gaza de 2014, et Oleksandra Matviichuk, lauréate du prix Nobel de la paix 2022. Leur engagement souligne l’urgence de s’attaquer aux violations des droits de l’homme commises par le régime iranien et la nécessité d’une action internationale concrète.
L’initiative menée par JVMI représente un mouvement international croissant exigeant que justice soit rendue aux victimes du massacre de 1988 en Iran. En publiant la lettre ouverte et en mobilisant un groupe diversifié d’experts et de défenseurs, JVMI veille à ce que le monde n’oublie pas les atrocités commises et à ce que des mesures significatives soient prises pour demander des comptes aux responsables.
Source : CNRI
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