Le samedi 3 août 2024, Sorayya Qaytaran, une habitante du village de Kani Mala près de Piranchahr dans le nord-ouest de l’Iran, a été arrêtée et transférée à la prison centrale d’Ourmia pour y purger une peine de 9 mois.
Auparavant, la première section du tribunal révolutionnaire de Mahabad, également dans le nord-ouest de l’Iran, l’avait condamnée à 9 mois de prison. Le tribunal l’a reconnue coupable de « collaboration avec un parti d’opposition kurde contre le gouvernement iranien ».
Sorayya Qaytaran a été arrêtée sans mandat par les forces de sécurité le lundi 26 juin 2023. Après un interrogatoire, elle a été transférée d’un centre de détention de sécurité au quartier des femmes de la prison d’Ourmia.
Le dimanche 16 juillet 2023, environ un mois après son arrestation, Sorayya Qaytaran a été temporairement libérée sous caution dans l’attente de son procès. Cependant, la procédure judiciaire s’est poursuivie et a finalement abouti à sa condamnation à une peine d’emprisonnement et à son exécution.
L’arrestation et l’emprisonnement de personnes accusées de collaborer avec des partis d’opposition, souvent sans preuves suffisantes, sont largement considérés comme une violation des droits de l’homme et de la liberté d’expression. L’arrestation initiale de Sorayya sans mandat judiciaire contredit les principes juridiques et judiciaires.
Source: CNRI Femmes
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