À Ispahan, dans le centre de l’Iran, les travailleurs des services médicaux d’urgence ont organisé une grève et un rassemblement de protestation, réclamant de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires. Les infirmières de l’hôpital Seyyed al-Shohada d’Ispahan se sont également jointes aux manifestations, poursuivant leurs manifestations pour des salaires plus élevés et de meilleurs environnements de travail.
Pendant ce temps, à Khorramabad, dans l’ouest de l’Iran, les infirmières sont descendues dans la rue en solidarité avec leurs collègues dans tout le pays, scandant des slogans tels que « Assez de promesses creuses, nos tables sont vides ! Ces manifestations ont eu un écho dans tout le pays, les infirmières de Babol, dans le nord de l’Iran, se sont également rassemblées, criant « Criez pour vos droits ! » et exigeant un salaire équitable et de meilleures conditions de travail.
À Sabzevar, dans le nord-est de l’Iran, les personnels de santé de l’Université des sciences médicales ont poursuivi leurs manifestations, en se concentrant sur des revendications de salaires plus élevés, de changements dans la rémunération des heures supplémentaires et d’amélioration des conditions de travail. De même, à Khomeyni Shahr, dans le centre de l’Iran, les infirmières de l’hôpital 9 Dey ont rejoint les grèves nationales, protestant contre les bas salaires et les conditions de travail inadéquates.
Malgré les pressions sécuritaires accrues, notamment les convocations, les arrestations et les menaces contre les infirmières protestataires ces derniers jours, les manifestations n’ont pas faibli. Les manifestations, qui ont commencé le 2 août, se sont étendues à 37 villes et plus de 60 hôpitaux à travers le pays. Alors que le mouvement prend de l’ampleur, les organisations de défense des droits de l’homme ont appelé à la libération immédiate des infirmières détenues et ont exhorté les personnalités influentes, notamment les artistes, les athlètes et les avocats, à soutenir leur cause.
De plus, le jeudi 22 août, des informations ont fait état d’un incident tragique impliquant la mort d’un citoyen baloutche qui avait été blessé par des tirs des forces de sécurité plus tôt dans le mois. Le 6 août, à un poste de contrôle du comté de Khash, dans le sud-est de l’Iran, les forces de sécurité ont ouvert le feu sur un véhicule transportant une famille, entraînant la mort d’une mère et blessant ses deux enfants. Le père, qui avait été grièvement blessé, a succombé à ses blessures près de deux semaines plus tard.
Cet incident a suscité l’indignation et a mis en lumière les violations des droits de l’homme auxquelles sont confrontées les minorités ethniques en Iran, en particulier dans des régions comme le Sistan-Baloutchistan. Il souligne les mesures sévères que le régime iranien emploie pour réprimer la dissidence et maintenir le contrôle, ajoutant une couche de tension supplémentaire aux manifestations et aux grèves généralisées qui se déroulent dans tout le pays.
Source : CNRI
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