À Kermanshah, dans l’ouest de l’Iran, les retraités de l’Organisation de la sécurité sociale se sont rassemblés pour protester, dénonçant l’insuffisance de leurs retraites et l’incapacité du gouvernement à répondre à leurs besoins fondamentaux. En scandant « Criez pour vos droits ! » Les manifestants ont souligné le mécontentement croissant de la population âgée, qui lutte pour survivre avec de maigres retraites.
A Ahvaz, dans le sud-ouest de l’Iran, les travailleurs licenciés du Groupe national iranien de l’industrie sidérurgique (INSIG) se sont rassemblés devant le gouvernorat. Ces travailleurs, privés d’indemnisation adéquate, ont exigé que les autorités répondent à leurs griefs, ignorés depuis trop longtemps.
Simultanément, les infirmières de tout le pays sont en première ligne d’une vague de protestations importante et soutenue. À Karaj, dans le nord de l’Iran, les infirmières des hôpitaux publics ont lancé une grève pour protester contre les bas salaires, les mauvaises conditions de travail et les changements apportés aux règles relatives aux heures de travail supplémentaires. Les revendications des infirmières ont été systématiquement ignorées par les autorités, ce qui a entraîné un mécontentement généralisé et des troubles au sein du secteur de la santé.
À Kermanshah, dans l’ouest de l’Iran, les retraités de l’Organisation de la sécurité sociale se sont rassemblés pour protester, dénonçant l’insuffisance de leurs retraites et l’incapacité du gouvernement à répondre à leurs besoins fondamentaux. En scandant « Criez pour vos droits ! » Les manifestants ont souligné le mécontentement croissant de la population âgée, qui lutte pour survivre avec de maigres retraites.
A Ahvaz, dans le sud-ouest de l’Iran, les travailleurs licenciés du Groupe national iranien de l’industrie sidérurgique (INSIG) se sont rassemblés devant le gouvernorat. Ces travailleurs, privés d’indemnisation adéquate, ont exigé que les autorités répondent à leurs griefs, ignorés depuis trop longtemps.
Simultanément, les infirmières de tout le pays sont en première ligne d’une vague de protestations importante et soutenue. À Karaj, dans le nord de l’Iran, les infirmières des hôpitaux publics ont lancé une grève pour protester contre les bas salaires, les mauvaises conditions de travail et les changements apportés aux règles relatives aux heures de travail supplémentaires. Les revendications des infirmières ont été systématiquement ignorées par les autorités, ce qui a entraîné un mécontentement généralisé et des troubles au sein du secteur de la santé.
La situation est particulièrement désastreuse à Shiraz, où les infirmières de neuf hôpitaux publics sont en grève depuis une semaine. Selon les rapports locaux, 80 % du personnel infirmier a rejoint la grève, laissant les services hospitaliers en sous-effectif et provoquant l’annulation d’opérations chirurgicales, sauf en cas d’urgence. Les infirmières réclament des salaires plus élevés, la suppression des heures supplémentaires obligatoires et de meilleures conditions de travail, notamment la mise en œuvre de lois qui leur permettraient de prendre leur retraite après 20 ans de service en raison de la nature physiquement et émotionnellement exigeante de leur travail.
Malgré les tentatives du régime pour réprimer ces manifestations, notamment les menaces des forces de sécurité de licenciement et de poursuites judiciaires contre les infirmières en grève, le mouvement a pris de l’ampleur. À Zanjan, dans le sud de l’Iran, les infirmières ont organisé un rassemblement de protestation en solidarité avec leurs homologues d’autres villes, scandant des slogans tels que « Fonctionnaires incompétents, démissionnez ! » Ce sentiment reflète un mécontentement plus large face à la gestion des politiques de santé par le gouvernement et à son mépris pour le bien-être de ses travailleurs.
Le 11 août, à Tabriz, dans le nord de l’Iran, les travailleurs de la société Zamzam Azerbaïdjan se sont mis en grève pour exiger de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail. Cette grève fait partie d’une vague plus large de troubles sociaux qui balaie le pays, alors que les travailleurs de divers secteurs se joignent au chœur croissant de voix qui protestent contre les politiques économiques et la négligence du régime.
À Jahrom, également dans le sud de l’Iran, des infirmières de l’Université des sciences médicales ont organisé un rassemblement pour protester contre les mauvaises conditions de travail, la pénurie de main-d’œuvre et les bas salaires. Les manifestants scandent « Nous mourrons mais n’accepterons pas la disgrâce », ce qui souligne la frustration et la détermination profondes des travailleurs de la santé qui se sentent abandonnés par le système.
La réponse brutale du régime ne se limite pas aux menaces et à l’intimidation. Les forces de sécurité auraient contacté des infirmières en grève, les qualifiant d’« agitatrices » et les menaçant de licenciement et de poursuites judiciaires. À Shiraz, certaines infirmières ont reçu des appels anonymes les accusant d’être à l’origine des grèves, ce qui a encore intensifié la pression sur ces professionnelles de la santé. Malgré cela, les infirmières restent déterminées, refusant de retourner au travail tant que leurs revendications ne sont pas satisfaites.
Ces manifestations mettent en évidence la dure réalité : malgré les tentatives du régime de présenter un nouveau visage avec la nomination de Massoud Pezeshkian, les problèmes sous-jacents restent sans réponse. La négligence persistante du gouvernement, combinée à une augmentation des mesures répressives, notamment une récente augmentation des exécutions, alimente un sentiment croissant de frustration et de colère au sein de la population.
Alors que les manifestations continuent de se propager à travers le pays, l’incapacité du régime à répondre aux revendications légitimes de son peuple risque d’aggraver encore la situation. Le risque que ces manifestations se transforment en troubles plus importants reste élevé, car la population iranienne continue de résister à un régime qui refuse de l’écouter.
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