Le prisonnier politique Mehran Gharebaghi de la prison Sheiban d’Ahwaz, souffre d’une maladie cardiaque et de douleurs oculaires. Il a récemment contracté une infection intestinale en raison de l’eau et de la nourriture contaminées dans la prison, mais reste privé d’un minimum de soins médicaux. Non seulement les gardiens ne prennent aucune mesure pour le soigner, mais ils empêchent également sa famille de lui fournir les moyens de se soigner à l’extérieur de la prison. Mehran, 32 ans, incarcéré depuis 2019, a été condamné à 11 ans de détention.
La prisonnière politique Fatemeh Zia’i-Azad, qui souffre de sclérose en plaques (SEP), endure de fortes douleurs et se voit refuser l’accès aux médecins et aux médicaments essentiels en prison. Fatemeh Zia’i, dont les deux filles sont membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), a été emprisonnée dans les années 1980 et arrêtée à de multiples reprises ces dernières années, passant au total plus de dix ans dans les prisons et les salles de torture de ce régime. Elle a été de nouveau condamnée à 6 ans et demi de détention en septembre 2022.
Le prisonnier politique Mir Youssef Younessi, 70 ans, détenu à la prison d’Evine, doit subir une intervention chirurgicale en raison d’une maladie et de douleurs à l’abdomen et à l’oreille, mais les gardiens empêchent son hospitalisation. Sa famille a réservé un lit d’hôpital et un médecin spécialiste pour lui à trois reprises jusqu’à présent, mais à chaque fois, au dernier moment, les gardiens ont fait obstruction à son transfert par des interférences délibérées.
Manouchehr Fallah et Hafez Forouhi, deux prisonniers politiques à la prison de Lakan à Racht, ont entamé une grève de la faim depuis le 22 juillet 2024, pour protester contre leur statut indéterminé. Hafez Forouhi, arrêté lors du soulèvement national de 2022, est dans une situation indéterminé depuis 19 mois. Manouchehr Fallah, 34 ans, a été arrêté en juin 2023, et bien qu’une caution ait été fixée pour lui, les autorités empêchent sa libération sous caution. Malgré leur état physique désastreux, ces deux prisonniers ont déclaré qu’ils poursuivraient leur grève de la faim jusqu’à ce qu’ils obtiennent des résultats.
La Résistance iranienne appelle à une action urgente du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, de son Haut-Commissaire, de son Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran, et des autres organismes de défense des droits humains pour la libération immédiate des prisonniers malades.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne/CNRI
Le 6 aout 2024
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