• Appel international à une action urgente pour sauver la vie des prisonniers du couloir de la mort
Le dimanche 4 août, les bourreaux de Khamenei ont pendu deux prisonniers prénommés Aref et Massoud à Téhéran et Bouchehr. Le 3 août, ils en avaient pendu quatre autres : Hossein Salehi et Morteza Seifzadeh à Tabriz, Malek Ashtar et Ahmad Reza Touni à Khorramabad.
Le jeudi 1er août, Hamed Parseh et Zabih Saïdi ont été exécutés à Khorramabad. Le mercredi 31 juillet, cinq prisonniers ont été exécutés : Kazem Fathi à Ispahan, Fazl Ahmad Fatehniya à Zahedan, Ramezan Gholamian et Moussa Najjar à Machhad, et Heshmat Moradian à Yassoudj.
Les 29 et 30 juillet, deux compatriotes baloutches, Nabi Bakhsh Malazehi et Mahim Jangui Zehi, ont été pendus à Minab. Le 28 juillet, Mohammad Javad Takalou a été exécuté à Baft, et le 27 juillet, quatre prisonniers, dont une femme, ont été pendus à la prison centrale de Khorramabad. Ainsi, les 27 juillet, 1er et 3 août, huit personnes ont été pendues à la prison centrale de Khorramabad, et en neuf jours, du 27 juillet au 4 août, 20 prisonniers ont été exécutés par les bourreaux de Khamenei.
Dans un autre acte criminel, le dimanche 4 août, 16 condamnés à mort de la prison de Ghezel Hessar à Karadj ont été transférés à l’isolement en vue de leur exécution.
Ce niveau de cruauté et de brutalité au début de la présidence de Massoud Pezeshkian montre que, que ce soit sous Rohani, Raïssi ou Pezeshkian, ce régime ne peut pas survivre sans meurtres ni exécutions, et que la machine de terreur et de répression de Khamenei ne peut pas s’arrêter par crainte de soulèvements.
La Résistance iranienne appelle une fois de plus le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, son Haut-Commissaire, son Rapporteur spécial sur la situation des droits humains en Iran et tous les défenseurs des droits humains à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des condamnés à mort. Elle demande que le Conseil de sécurité des Nations Unies soit saisi de la question des violations des droits humains en Iran. Khamenei et les autres dirigeants de ce régime doivent être traduits en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne/CNRI
Le 5 aout 2024
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