Le site web Hengaw a rapporté le mardi 27 août que Mobina Zainivand, une jeune fille de 17 ans de Darreh Shahr, dans la province d’Ilam, a été « tuée par son père ».
Selon Hengaw, citant une source informée, Rahim, le père de Mobina, âgé de 56 ans, a tué l’adolescente à son domicile le lundi 26 août, parce qu’il la soupçonnait d’avoir une « relation avec un adolescent ».
Les informations indiquent que « le père de Mobina, en raison de différends familiaux » avec la famille du garçon, « voulait mettre fin à leur relation » et « a commis ce féminicide pour cette raison ».
Selon la loi du régime iranien, si le père est l’auteur du crime, il est pratiquement à l’abri de toute sanction, invoquant le « droit du sang » en tant que « gardien du sang » selon les lois du régime. En cas de meurtre d’un conjoint ou d’une femme (féminicide), le code pénal du régime prévoit des lacunes qui permettent à l’auteur de réclamer l’immunité sous des prétextes tels que l’« honneur » ou la suspicion de « relations illicites ».
Selon le droit pénal iranien, la punition pour « homicide » est le « châtiment » (Qisas). Cependant, selon l’article 630 du code pénal du régime, « si un homme surprend sa femme en flagrant délit d’adultère avec un étranger et est certain de son consentement, il peut les tuer tous les deux à ce moment-là. Si la femme est contrainte, il ne peut tuer que l’homme ».
Les militants de la société civile et les défenseurs des droits de l’homme protestent depuis des décennies contre la discrimination à l’égard des femmes dans les lois iraniennes et les féminicides. Les organisations internationales et les Nations unies ont demandé à plusieurs reprises au régime iranien d’abolir les lois discriminatoires, une demande qui est restée sans réponse pendant quatre décennies.
Au cours du premier semestre de cette année, le nombre de féminicides en Iran a augmenté de 60 % par rapport à la même période de l’année précédente.
Source : Iran Focus
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