Khadirzadeh, qui réside à Piranchahr, a été condamnée à 12 ans et 6 mois de prison par le tribunal pénal de Mahabad. Elle était accusée de « complicité dans le meurtre d’un membre du Corps des gardiens de la révolution (IRGC) » et d’« appartenance au Parti démocratique du Kurdistan iranien ». La décision officielle a été communiquée à sa famille le 6 septembre 2022.
Conditions difficiles et problèmes de santé
Soada Khadirzadeh et sa fille de 2 ans, Ala (également connue sous le nom de Solina), sont actuellement emprisonnées sans avoir le droit de sortir. Le quartier des femmes de la prison centrale d’Ourmia, où elles sont détenues, ne dispose pas de systèmes sanitaires, de ventilation et de refroidissement adaptés. En raison de ces mauvaises conditions, Ala a développé une allergie cutanée, mais les autorités pénitentiaires ont refusé de la transférer dans un établissement médical extérieur pour qu’elle y soit soignée.
Congé médical refusé et nouvelle arrestation
La seule fois où Khadirzadeh a bénéficié d’une permission a été le samedi 18 mai 2023, lorsqu’elle s’est rendue d’Ourmia au domicile d’un proche à Piranchahr. Cependant, le lendemain, elle a été de nouveau arrêtée par les forces des renseignements à Piranchahr. Elle et son enfant ont été détenus pendant 48 heures au département des renseignements de Piranchahr avant d’être renvoyés dans le quartier des femmes de la prison centrale d’Ourmia.
Incidents et emprisonnements antérieurs
Soada Khadirzadeh a été initialement arrêtée par les forces gouvernementales le jeudi 14 octobre 2021 à Piranchahr et transférée à la prison centrale d’Ourmia le lundi 8 novembre 2021. Pendant son séjour en prison, Khadirzadeh a tenté de se suicider mais a été sauvée.
Le mardi 21 juin 2022, elle a accouché par césarienne dans un hôpital d’Ourmia. Malgré la nécessité de soins post-opératoires, elle a été renvoyée en prison un jour seulement après l’accouchement.
Malgré la nécessité de soins post-opératoires, elle a été renvoyée en prison un jour seulement après son accouchement. L’emprisonnement de Soada Khadirzadeh dans des conditions difficiles, en particulier avec son jeune enfant, met en lumière les graves violations des droits de l’homme auxquelles sont confrontés les prisonnières politiques en Iran.
Source : CNRI Femmes
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