Ces porteurs de carburant périssent dans des accidents ou sont victimes des balles des forces militaires oppressives. La nécessité de gagner sa vie et de subvenir aux besoins d’une famille pousse ces porteurs de carburant à ce travail dangereux. Dans les régions où les opportunités d’emploi sont rares et les ressources limitées, les gens sont obligés de choisir cette voie périlleuse. Ils risquent leur vie, pleinement conscients des dangers, simplement pour maintenir leur famille en vie.
Créer des opportunités d’emploi, améliorer les conditions économiques et sociales de la région et répondre aux besoins réels de la population sont les seules solutions qui peuvent atténuer cette douleur et prévenir de telles tragédies. Ces solutions ne seront jamais possibles sous le régime tyrannique et illégitime de Khamenei. Mais il y a de l’espoir que ce régime oppressif soit renversé et que ces souffrances prennent fin.
Cette semaine, plusieurs jeunes qui transportaient du carburant ont perdu la vie dans divers incidents. Le samedi 3 août, vers 15h30, les forces militaires ont poursuivi le véhicule d’un transporteur de carburant, le faisant dévier de sa route et entrer en collision avec une voiture de tourisme. Cette collision a entraîné la mort de deux transporteurs de carburant et de trois membres d’une famille voyageant dans la voiture Samand, qui ont péri dans les flammes.
Les forces du CGRI tuent des transporteurs de carburant baloutches à Saravan, des manifestations s’ensuivent.
Lors d’un autre incident survenu le vendredi 2 août, un jeune vendeur de carburant baloutche a été abattu par des hommes armés à l’intersection Yakh-Sazi à Chabahar. La population locale a attribué ces meurtres aux forces de l’État.
De plus, des individus inconnus, que les habitants pensent être des forces gouvernementales, ont mis le feu à des dépôts de carburant. Pour gagner leur vie, les Baloutches stockent une partie de leur carburant, qu’ils ne peuvent pas transporter. Ces dépôts sont identifiés et incendiés par les forces répressives. Le soir du vendredi 2 août, un dépôt de carburant à Chah Jamal, Iranshahr, a pris feu, causant des dommages irréparables.
Le lundi 29 juillet, les forces de sécurité ont tendu une embuscade au véhicule d’un transporteur de carburant sur la route Jakigur-Rask, saisissant sa cargaison de carburant.
Un autre incident tragique s’est produit le vendredi 26 juillet, lorsque Imran Baluchzehi, 14 ans, qui avait été grièvement blessé par des tirs des forces de sécurité, a succombé à ses blessures après sept jours à l’hôpital. Lui et deux autres adolescents ont été pris pour cible dans la zone frontalière de Kalagan à Saravan. Imran et son frère ont été grièvement blessés, et un autre adolescent a été battu. Malheureusement, Imran n’a pas survécu.
Ces nombreux incidents de mort, d’incendie et de persécution sont le résultat du régime, qui continue d’opprimer les populations pauvres de cette province. Les meurtres continus de porteurs de carburant, que ce soit dans des accidents de la route ou par balles directes, mettent en évidence l’oppression systémique du régime. Les habitants de cette province souffrent dans l’isolement, engloutis dans la douleur et le chagrin.
Rahmdel Bamari, membre du parlement du régime, a admis les conditions désastreuses auxquelles sont confrontés les habitants du Sistan-Baloutchistan, déclarant : « Les habitants du Sistan-Baloutchistan sont privés des nécessités de base comme l’eau et l’électricité. FrançaisAvec des températures dépassant les 60 degrés Celsius, il n’y a ni eau ni électricité. Les puits agricoles sont complètement à sec et les gens n’ont pas les moyens de payer l’électricité. »
Le journal d’État Arman Melli a fait état des conditions de vie difficiles, affirmant : « Alors que la chaleur torride a fermé les bureaux et les institutions du gouvernement, les habitants du Sistan subissent à la fois la chaleur et la sécheresse, ainsi que l’assaut incessant des « tempêtes de poussière ». »
Selon le journal d’État Bahar News, « Le vent et la poussière sont si violents que chaque respiration des habitants du Sistan remplit leurs poumons de poussière. « Zabol est la ville la plus polluée du monde ».
Ces aveux et rapports, bien qu’ils soient des tentatives de détourner la responsabilité de l’État, mettent en évidence les immenses souffrances endurées par la population du Sistan-Baloutchistan sous l’oppression constante du régime. Au fil des ans, le régime n’a envoyé des fonctionnaires de haut rang dans cette région qu’en réponse à des soulèvements majeurs. Des décennies d’inégalités, de discrimination et d’exploitation ont poussé ces personnes à des révoltes radicales.
Source : CNRI
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