Un prisonnier a été pendu le jeudi 29 novembre à Taft, dans la province de Yazd, selon le département de la justice et des relations publiques de la ville.
L'homme a été condamné à mort le 21 janvier 2018 pour le meurtre d'une femme de 36 ans.
Les médias iraniens ont annoncé précédemment que l'accusé était un homme de 19 ans souffrant de maladie mentale et avait été hospitalisé quelques jours avant l'incident.
L'exécution de ce condamné et toutes les procédures judiciaires ont été effectués en moins de 10 mois, augmentant les préoccupations concernant le manque de procédure régulière.
Trois autres hommes reconnus coupables de vol à main armée par Moharebeh (guerre contre Dieu) ont été pendus à une grue ce mois-ci, pendaisons qui ont attiré une foule considérable à Chiraz, dans le centre-sud de l'Iran.
Dans un autre cas, les autorités iraniennes dans la matinée du mercredi 14 novembre ont pendu dix prisonniers dans la prison de Gohardasht à Karaj.
Les groupes de défense des droits humains affirment que l'Iran effectue plus d'exécutions que tout autre pays, à l'exception de la Chine. Son utilisation de la peine de mort a été critiquée par l'Union Européenne.
Source : Les Droits de l’homme en Iran
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