Soulèvement en Iran - No. 241
Le mardi 25 décembre, les conducteurs de véhicules lourds et de camions ont entamé le quatrième jour de leur de grève. C’est le cinquième épisode de grève des camionneurs au cours des six derniers mois. Les grévistes protestent contre le coût élevé et le manque de pièces de rechange, les bas tarifs et la non-réalisation des promesses trompeuses du régime.
Le mardi 25 décembre, les conducteurs de véhicules lourds et de camions ont entamé le quatrième jour de leur de grève. C’est le cinquième épisode de grève des camionneurs au cours des six derniers mois. Les grévistes protestent contre le coût élevé et le manque de pièces de rechange, les bas tarifs et la non-réalisation des promesses trompeuses du régime.
Malgré les mesures répressives, la grève a touché de nombreuses villes du pays, dont Téhéran, Sari, Neka, Machhad, Ahvaz, Haftgel, Ispahan, Sanandaj, Saqez, Salmas, Tabriz, Urmia, Doroud, Kangavar, Bushehr, Khomeini Port, Bandar Abbas, Malayer, Yazd, Ardakan, Saveh, Mehran, Chabahar, Qazvin, Qom, Salafchegan, Bushehr, Charmhin, Neyshabur, Shahroud et Sabzevar.
Par ailleurs, les protestations et les manifestations des familles des ouvriers emprisonnés de l'aciérie d’Ahvazse sont poursuivies pour la deuxième journée. De jeunes enfants ont participé à la manifestation en brandissant des banderoles où on pouvait lire : « Libérez mon père ! »
Simultanément, les chauffeurs de véhicules de forage de la compagnie nationale iranienne de forage à Ahvazse sont mis en grève et se sont rassemblés pour un troisième jour en signe de protestation contre les bas salaires et le non-paiement de 9 mois de salaire.
Mardi, la protestation des paysans défavorisés de Varzaneh (Ispahan) a continué à revendiquer leurs droits sur l'eau. Ils ont scandé avec leurs familles : « Menteur Rohani, où est notre Zayandehroud ? » « Si vous ne nous donnez pas l'eau comme il convient, nous sommes prêts pour le martyre. » Ou encore : « Vive les agriculteurs, à bas l'oppresseur » ; « Nous nous battrons, nous nous défendrons, nous aurons notre eau équitablement. »
Parmi les autres manifestations de ces derniers jours, on peut citer les suivantes : le rassemblement des employés et retraités du personnel de l'éducation de Tabriz en protestation contre leurs moyens de subsistance médiocres, où on a scandé « luttons contre tant d'oppression ; ouvrier, enseignant, unité ! Nous n'aurons de repos que lorsque nous aurons obtenu nos droits ». Le rassemblement des travailleurs de l'usine de forage de Tabriz pour protester contre le non-paiement de leur salaire pendant quatre mois dans les locaux de l'usine, ainsi que le rassemblement des travailleurs du projet de train urbain d'Ahvaz pour protester contre le non-paiement de 19 mois de salaire et le non-respect par le régime de leurs droits à des conditions de vie décentes. Le rassemblement des ouvriers de la cimenterie de Na’ine et Masjed Soleiman pour protester contre le non-paiement de cinq mois de salaire, deux mois de primes d'assurance et l'insécurité de l'emploi ; le rassemblement des chauffeurs de bus des transports urbains devant l'organisation et les municipalités du régime à Téhéran. Tout comme la grève des chauffeurs de la société Faradis à Qazvin pour protester contre les amendes injustes ; la grève des employés des stations-service et des employés d'Aria Steel, de la société Arvand à Andimeshk, des employés de la municipalité d'Abadan et de la centrale électrique Nochahr pour protester contre le non-paiement de leur salaire depuis des mois. Le rassemblement de jeunes diplômés sans emploi à Behbahan pour protester contre le non recrutement des locaux ; les rassemblements et les protestations devant les établissements financiers liées aux Pasdaran et des organes de répression à Téhéran, Machhad, Parsabad Moghan et Rasht.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 25 décembre 2018
Le 25 décembre 2018
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