samedi 1 décembre 2018

Des femmes arrêtées à la suite de la grève nationale des enseignants en Iran


femmes enseignantes arrêtées manifestation iran Les femmes se sont largement associées au deuxième cycle de grèves et de sit-ins nationaux des enseignants et des éducateurs, organisés les 13 et 14 novembre 2018 dans des écoles de plus de 40 villes d'Iran.
Des femmes ont également été arrêtées au cours de la vague de répression contre les enseignants au lendemain de la seconde série de manifestations.

À la suite de l’appel du Conseil de coordination de l’organisation des éducateurs iraniens, les enseignants iraniens ont refusé de se présenter en classe et ont organisé des sit-in dans leurs écoles.
Des femmes ont été arrêtées à la suite de cette grève nationale des enseignants. La deuxième série de grèves d’enseignants a débuté en dépit de la tentative des forces répressives de la sécurité d'intimider les enseignants iraniens en les arrêtant et en les citant à comparaître, et en envoyant des menaces de toutes sortes après la première grève nationale d'enseignants organisée le mois dernier.
Les enseignants et les éducateurs iraniens ne sont cependant pas restés silencieux et, pour la troisième fois cette année, ils ont fait résonner leur voix dans tout le pays.
Les enseignants iraniens se sont mis en grève pour protester contre la suppression et l'emprisonnement d'enseignants, la dégradation de leurs conditions de vie, l'inflation, les prix excessivement élevés et la réduction du pouvoir d'achat.
Ils ont appelé à l'élimination de la discrimination contre les enseignants retraités et en activité.
Les femmes ont activement participé à ce mouvement de protestation qui s'est étendu dans plus de 40 villes d'Iran, notamment à Téhéran, Ispahan, Chiraz, Tabriz, Ahvaz, Mashhad, Yazd, Kermanshah, Ilam, Hamedan, Ardebil, Jolfa, Babol, Sari, Nowshah, Nowshahr, Langarud et Karaj. , Shahriar, Rey, Saveh, Sanandaj, Baneh, Saqqez, Marivan, West Eyvan, Sirvan, Chaboksar, Kazerun, Lamerd, Homayoun Shahr, Confiture, Asaluyeh, Bushehr, Qazvin, Zanjan, Shah-e Kord et la province de Chaharmahal et Bakhtiari.
Dans certaines villes, les élèves et leurs parents ont rejoint et soutenu les grèves et les sit-ins des enseignants.
Comme à son habitude, le régime iranien a tenté de réprimer la grève des enseignants en arrêtant, citant à comparaître et menaçant des enseignants actifs, y compris des enseignantes.
Le soutien général vis-à-vis des demandes des enseignants a toutefois montré que leurs appels justes ne seraient pas timides, mais seront encore renforcés.
Selon le Conseil de coordination du syndicat des enseignants iraniens, 12 enseignants, dont deux femmes, ont été arrêtés, 30 activistes enseignants ont été cités à comparaître et interrogés et plus de 50 messages de menace ont été envoyés à des enseignants manifestants.
Mme Fatemeh Bahmani, une militante enseignante d'Arak, a été arrêtée le 13 novembre 2018 par le ministère du renseignement. Mme Vaezi, une enseignante, fait également partie des détenus à Chiraz.
La répression et le recours à la force brutale ne constituent pas une issue pour le régime iranien, mais aggraveront ses problèmes chaque jour, car toute arrestation et tout emprisonnement d'enseignants déclencheront une nouvelle vague de protestations et d'opposition.
Source : CNRI - 26 novembre 2018

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