Khamenei, les Gardiens de la révolution et les organes répressifs sont responsables de la distribution de la drogue à l'intérieur du pays et à l'étranger
Le 6 décembre, le régime de Khamenei a exécuté 12 prisonniers accusés de trafic de drogue à la prison de Kerman. Ceci intervient alors que la source du trafic de drogue se trouve entre les mains des Gardiens de la révolution et les autres organes du régime qui utilisent ses milliards de dollars de profits pour financer leur machine répressive, le bellicisme et le soutien au terrorisme.
Rohani a reconnu il y a deux semaines : « Quand il s'agit de drogue, il y a de l'argent sale quand il y a de l'argent sale, il y a blanchiment d'argent, en Afghanistan, en Iran, en Turquie, en Europe... ». (Télévision d'Etat, 21 novembre 2018). Le ministre de l'Intérieur de Rohani, Rahman Fazli, a déclaré dans un aveu scandaleux : « Le flux annuel d'argent provenant de la drogue est de 20 milliards de tomans (environ 4 milliards de dollars – taux officiel), ce qui équivaut aux deux tiers du budget de développement du pays. L'argent sale issu du trafic de drogue pénètre tous les secteurs, qu’il soit question du domaine politique, des élections ou du transfert du pouvoir politique dans le pays. »
En distribuant des stupéfiants, les dirigeants du régime font un nombre sans précédent de victimes parmi les jeunes et n’hésitent à les exécuter ensuite pour trafic de drogue. Selon Garmaby, membre du Majlis, « l'âge de la toxicomanie est devenu très bas dans notre pays et (la drogue) est facilement accessible à tous. Vous pouvez l'acheter dans n'importe quel kiosque aux coins des rues. » (Site web du Majlis, 29 juillet 2018). Selon le vice-ministre des Sports et de la Jeunesse, « parmi les 23 millions de jeunes de notre pays, 3 millions sont toxicomanes ». (Télévision d’État, 12 juin 2015).
Le chef de la prétendue organisation d'Etat de lutte contre les stupéfiants a annoncé que le nombre de toxicomanes est de quatre millions et a déclaré que 21% des 13 millions de travailleurs sont des toxicomanes (Agence de presse ISNA, 15 octobre 2018), et l'ancien vice-président du régime pour les affaires des femmes a déclaré que 10 pourcent des toxicomanes sont des femmes (ISNA, 6 juin 2018). Le nombre réel des toxicomanes en Iran est bien plus élevé.
D'autre part, le régime des mollahs joue un rôle très actif dans le trafic de stupéfiants vers d’autres pays : découverte d'une cargaison de 270 tonnes d'héroïne dans un navire du port de Gênes en Italie, en provenance de Bandar Abbas, Iran (Reuters, 8 novembre 2018) ; découverte de 712 kg d'héroïne dans des camions iraniens arrivant dans l'Union européenne en provenance de Turquie (Breitbart, 30 septembre 2018) ; découverte de 45 kg d'héroïne emballés dans des tapis exportés par le régime dans plusieurs pays européens à l'aéroport de Leipzig en Allemagne (médias allemands, 12 mai 2018) ; découverte de 150 kg d'héroïne d'une valeur de plusieurs millions d'euros dans deux camions iraniens, selon le bureau du Procureur fédéral d'Allemagne, les camions sont arrivés d'Iran en passant par la Turquie et devaient distribuer de la drogue en Allemagne (Deutsche Welle, 19 janvier 2017) ; découverte de 200 kg d'héroïne dans un camion iranien par des agents de douane bulgares (Agence de presse, 7 juillet 2016) ; découverte de 330 kg d'héroïne dans un camion iranien (Agence de presse, 10 octobre 2014), etc. ... sont parmi les récents cas recensés.
Le commandant de la police provinciale de Bassora (Irak) a récemment déclaré que « la source de 80 pourcent des stupéfiants dans la province » était l'Iran et a ajouté : « Aujourd'hui, les Gardiens de la révolution (pasdaran) obtiennent les fonds dont ils ont besoin par la vente de stupéfiants et ont fait de l'Irak le centre de transfert de drogue vers différentes régions du monde. Le peuple irakien et les personnes avisées savent que le trafic de drogue en Irak est sous le contrôle du régime iranien et des pasdaran et est soutenu par les miliciens de Hashd al-Sha'bi » (Sky News, 19 novembre 2018).
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 7 décembre 2018
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