Les métallurgistes iraniens excédés de la ville d'Ahvaz, dans la province pétrolifère du Khouzistan, au sud-ouest de l'Iran, continuent leur mouvement de grève au mépris du régime violent d’Ali Khamenei.
Lundi soir, des dizaines de travailleurs ont été arrêtés lors de descentes à leur domicile, alors qu'ils plaidaient pour l’obtention de leurs droits humains fondamentaux.
Mais les protestations se sont poursuivies et les ouvriers ont scandé : « Les travailleurs emprisonnés devraient être libérés. » Les manifestations ont eu lieu en dépit de la forte présence des forces de sécurité qui tentaient d'entraver la liberté d'expression et d'intimider les manifestants.
Les Iraniens privés de leurs droits exigeaient le paiement de leurs salaires, non payés depuis des mois, l'amélioration des conditions de travail et l’obtention d'autres droits fondamentaux. Les travailleurs, menacés par les forces répressives, ont déclaré qu'ils continueraient leurs manifestations jusqu'à la libération des personnes arrêtées.Les travailleurs désabusés de différentes régions d'Iran ont manifesté leur solidarité aux travailleurs d'Ahvaz et ont appelé à la libération immédiate des détenus.
Ils ont décrit les arrestations violentes et massives du dimanche soir et du lundi comme une manifestation de la frustration de « la théocratie au pouvoir » face aux grèves et aux protestations des travailleurs.
La faction pro-changement de régime a appelé tous les travailleurs, les jeunes et les étudiants, en particulier ceux d’Ahvaz et du Khouzistan, à « soutenir les travailleurs en grève d'Ahvaz ».
Hossein Abedini, représentant du CNRI, a déclaré à Express.co.uk : « La Résistance iranienne salue les braves et courageux travailleurs d'Ahvaz. « Les arrestations massives du dimanche soir et du lundi témoignent de la frustration de la théocratie au pouvoir face aux grèves et aux protestations des travailleurs. » « Nous appelons tous les travailleurs, les jeunes et les étudiants, en particulier ceux des provinces d'Ahvaz et du Khouzistan, à soutenir les travailleurs en grève d'Ahvaz. » "Nous, le CNRI, appelons également les défenseurs internationaux des droits de l'homme et des droits des travailleurs ainsi que les syndicats et associations de travailleurs de différents pays à soutenir les travailleurs en grève qui protestent pour leurs droits fondamentaux, et à prendre les mesures idoines pour la libération des personnes arrêtées. »
Le NCRI a également demandé aux défenseurs internationaux des droits de l'homme et des droits des travailleurs ainsi qu'aux syndicats et associations de travailleurs de différents pays de soutenir les travailleurs en grève qui protestent pour leurs droits fondamentaux, et de prendre les mesures adéquates pour la libération des personnes arrêtées.
Il est difficile de trouver une seule ville en Iran en 2018 qui n'ait pas connu de manifestations de masse, contrairement à 2017 où seuls quelques villes ont connu des grèves, selon Iran News Wire.
Divers secteurs de la société iranienne, notamment les ouvriers, les enseignants, les étudiants, les bazaris, les conducteurs de camion, les retraités, les employés et les déposants qui ont perdu leurs dépôts auprès d'établissements de crédit affiliés au gouvernement, se sont rassemblés presque quotidiennement en 2018.
M. Abedini a déclaré : « L'Iran connaît une situation explosive. » « Le peuple iranien croit que le régime est pourri dans son ensemble. « Au cours des manifestations, la population a scandé ‘à bas Khamenei’ et ‘à bas Rohani. »
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