Les deux militantes inculpées pour avoir exercé leur droit fondamental à la liberté d’expression sont Faranak Jamshidi et Soha Morteza’i. Faranak Jamshidi, défenseure de l’environnement, a été condamnée à 4 ans de prison pour “appartenance” à un groupe d’opposition kurde.
La première branche du tribunal révolutionnaire de Sanandaj s’est réunie le 23 janvier 2021, mais l’avocat de Mme Jamshidi a été officiellement informé du verdict le 2 février.
Les preuves utilisées pour établir l’appartenance de Faranak Jamshidi étaient sa participation à une manifestation en faveur des Kurdes syriens et son adhésion à un groupe sur les médias sociaux.
Faranak Jamshidi, qui est membre de l’Association verte du Kurdistan, a été arrêtée à son domicile à Sanandaj, capitale de la province du Kurdistan, le 28 juin. Après 4 mois et demi, elle a été libérée temporairement le 10 novembre, moyennant une caution de 200 millions de roumains.
La Cour d’appel de Téhéran a confirmé une peine de six ans de prison pour la militante étudiante Soha Morteza’i.
La 54ème chambre de la Cour d’appel de la province de Téhéran a récemment informé l’avocat de Mme Morteza’i de la sentence. L’étudiante militante Soha Morteza’i est condamnée à six ans de prison pour « rassemblement et collusion en but d’attenter à la sécurité nationale ».
Le sinistre juge Salavati a présidé son procès en novembre dernier, la condamnant pour avoir « tenu un sit-in sur le campus de l’université de Téhéran pour protester contre son interdiction de poursuivre ses études », pour avoir « participé aux manifestations de novembre 2019 », pour avoir « protesté contre le projet de loi obligeant les étudiantes à observer le voile sur le campus de l’université de Téhéran », et pour son « rôle actif au sein du conseil des étudiants de l’université ».
Soha Morteza’i a été arrêtée le 17 novembre 2019 lors du soulèvement national. Des agents des services de renseignement des pasdarans lui ont envoyé un SMS et l’ont appelée à la porte d’entrée de la cité universitaire de filles Fatemieh de Téhéran. Puis, ils l’ont appréhendée et l’ont emmenée au quartier 2A des services de renseignement à la prison d’Evine. Elle a été libérée temporairement le 22 janvier 2020, moyennant une caution de 500 millions de tomans, jusqu’à ce qu’à la fin de son procès.
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