Iran : les bourreaux pendent le corps sans vie d’une femme décédée d’une crise cardiaque juste avant son exécution
Appel de la Commission des femmes à condamner fermement ce crime et à prendre des mesures immédiates pour secourir les condamnées à mort
Dans un crime odieux, le régime inhumain et misogyne des mollahs en Iran a pendu Zahra Esmaili, une condamnée à mort qui avait succombé à une crise cardiaque quelques instants avant son exécution, le 17 février 2021 à la prison de Gohardacht, à Karadj. Son avocat a écrit sur Facebook : « Hier, 16 hommes ont été pendus avant Zahra et sous ses yeux. Zahra a eu un accident vasculaire cérébral juste avant d’aller à la potence. Son cœur s’est arrêté de battre et elle est morte. Cependant, son corps sans vie a été pendu. »
Zahra Ismaili, qui avait deux enfants, a été condamnée à mort pour le meurtre de son mari, Alireza Zamani, l’un des directeurs généraux du ministère du renseignement, qui a tenté d’agresser sa fille adolescente. Son exécution brutale était une vengeance inhumaine de la part d’agents du renseignement. Elle est la troisième femme à être exécutée en moins d’un mois.
En 2014, Reyhaneh Jabbari avait été pendue à l’âge de 26 ans après 7 ans de prison pour s’être défendue contre un agent bien connu du ministère du Renseignement qui l’avait agressée.
La commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne condamne fermement ce crime odieux et appelle Michelle Bachelet, la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, et la Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la violence contre les femmes et l’ensemble des organes de défense des droits humains et des droits des femmes à condamner fermement ce crime. Elle demande une action immédiate pour sauver les condamnés à mort, en particulier les femmes.
Commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 février 2021
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