CSDHI – Une catastrophe fait rage en Iran. Le Guide suprême Ali Khamenei tente de continuer à gouverner au prix de la mort de l’humanité et d’êtres humains. La catastrophe fait rage dans toute la société iranienne. La pauvreté, le phénomène le plus inhumain imposé aux Hommes, dévore la vie sociale de la société. La pauvreté a brisé l’épine dorsale du peuple.
Ce que nous racontons ci-dessous est l’histoire d’une catastrophe qui n’est qu’une partie de la terrible pauvreté qui a submergé l’Iran.
Un père, pour sauver sa fille de la faim, demande à des familles iraniennes de « l’adopter »
C’est l’annonce d’une famille qui a demandé de l’aide aux gens pour céder leur fille. Et c’est la parole d’un homme qui est contraint de céder sa bien-aimée à d’autres personnes, pour sortir de l’extrême pauvreté :
« Nous sommes dans une situation terrible et voulons sauver notre fille. Nous vivons et dormons dans le kiosque en ruine du cimetière de Behesht Zahra, dans le parc du Velayat ».
Ma fille, est en pleine croissance, elle ne supporte plus d’avoir faim
« Ma fille grandit. Elle a beaucoup de stress. Elle souffre de nombreux problèmes dus à la soif et à la faim. Nous voulons la donner à une famille. Nous demandons juste que la famille n’ait pas de fils aîné.
« Depuis hier, plusieurs familles sont venues voir ma fille. Deux familles ont accepté. Mais sa mère et moi n’avons pas accepté parce qu’ils avaient un fils de 15 ans.
« Ma femme et ma fille dorment toutes les nuits dans le parc du Velayat ou dans un kiosque en ruine à Behesht Zahra ou dans le sanctuaire de l’Imam ou le sanctuaire de l’Imam Masoumeh à Qom ou la mosquée de Jamkaran. Généralement là où il fait plus chaud et où il est plus approprié de dormir. Nous sommes déplacés. De plus, nous n’avons pas d’argent pour une hypothèque.
Notre fille ne peut plus supporter de vivre dans cette pauvreté extrême
« Nous ne sommes même pas capables de manger deux portions de pain et de fromage par jour. Je suis sur un fauteuil roulant. Un fauteuil roulant vieux et cassé. Avec lui, j’essaie de vendre des plantes sauvages au marché. Ma femme et ma fille cirent les chaussures des femmes et des filles dans le métro. Mais je ne peux plus tourmenter ma fille qui grandit et la maintenir dans la détresse et la faim. »
Nous n’avons même pas de chaussures
« Jusqu’à présent, de nombreuses familles sont venues la voir. Mais elles ne rassemblaient pas les conditions adéquates. Cela signifie qu’elles avaient un fils de moins de 20 ans. Ou ils avaient un fils célibataire, ce que ma femme et moi n’acceptons pas du tout. Beaucoup de gens finissent par proposer sans vergogne de la prendre comme concubine. Pourtant, elle n’est encore qu’une enfant. Ma fille n’a que 12 ans.
« Vous ne savez pas ce qui nous arrive ? Nous n’avons même pas de chaussures pour marcher. Ni même un morceau de chaussure déchirée pour marcher par temps froid. Nous n’avons que des pantoufles aux pieds par ce temps de pluie. »
Puis le père s’essuya la joue trempée de larmes. Il est habitué aux larmes, à la pauvreté et à l’absence de domicile fixe. La tragédie commence lorsque nous nous habituons à voir ce sale visage de la pauvreté.
Source : INU
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