lundi 22 février 2021

Iran : Au moins 30 pendaisons le mois dernier

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CSDHI – Le jeudi 26 septembre 2019, trois prisonniers sont morts par pendaison à la prison d’Oroumieh en Iran.

Les partisans d’un changement de régime en Iran se sont rassemblés devant le siège des Nations unies le premier jour du débat général de l’Assemblée générale des Nations unies. Le fascisme religieux qui dirige l’Iran est plongé dans des crises. Il ne se passe pas un jour sans qu’il réprime, torture ou exécute. Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI / MEK Iran) ont rapporté au moins 30 exécutions dans différentes villes iraniennes au cours des 30 derniers jours seulement. De nombreux prisonniers sont exécutés en secret.

Les exécutions ont eu lieu dans tout le pays

Ces exécutions ont eu lieu dans la prison de Sheiban à Ahwaz et la prison de Gohardasht à Karaj (à l’ouest de Téhéran). D’autres ont eu lieu dans les prisons centrales de Zahedan, Qom, Dezful, Sanandaj, Zanjan, Sheiban Ahwaz, Ispahan, Chiraz, Ardabil, Meshginshahr, Birjand, Noor et Boroujerd, respectivement.

Mohammad Hassan Rezaiee

L’OMPI/MEK a rapporté que les autorités iraniennes prévoient d’exécuter un homme de 30 ans, Mohammad Hassan Rezaiee, pour un crime qui a eu lieu alors qu’il avait 16 ans. Les autorités l’ont condamné sur la base d’ « aveux extorqués sous la torture. »

Le 17 février 2021

Les autorités ont pendu au moins neuf prisonniers dans la prison de Gohardasht. L’une des victimes était Zahra Esmaili, mère de deux enfants. Selon son avocat, elle a fait subi une crise cardiaque. Elle est morte avant d’atteindre la potence. Mais, les sbires du régime des mollahs ont quand même pendu son corps sans vie.

Zahra Esmaili était accusée d’avoir tué son mari, Alireza Zamani, directeur général du tristement célèbre ministère du renseignement et de la sécurité (MOIS. En effet, il avait l’intention d’agresser sexuellement sa fille adolescente.

Le régime iranien a exécuté au moins 12 enfants délinquants depuis le début de l’année 2018. Et plus de 90 autres sont dans le couloir de la mort.

Les 25, 28 et 30 janvier 2021

Les autorités iraniennes ont exécuté Mehdi Ali Hosseini, un lutteur d’Andimeshk, Ali Motiri, et Javid Dehghan Khald. Les pendaisons ont eu lieu dans les prisons de Dezful, Sheiban et Zahedan, respectivement les 25, 28 et 30 janvier 2021. Le pouvoir judiciaire les a accusés de moharebeh (guerre contre Dieu).

Du 21 décembre au 19 janvier 2021

Le régime des mollahs a exécuté au moins 33 prisonniers dans différentes villes du 21 décembre au 19 janvier 2021. Le but de ces exécutions criminelles est de créer une atmosphère de terreur et d’intimidation. Les autorités croient ainsi empêcher les protestations et les soulèvements des citoyens indignés. Ces derniers ne se satisferont de rien de moins que du renversement des mollahs.

Pour un pays comme l’Iran, la Journée internationale contre la peine de mort signifie beaucoup. Depuis le premier jour, le régime iranien a fondé son pouvoir sur les piliers de la répression intérieure. S’ajoute à cela, l’exportation du terrorisme et une mentalité religieuse réactionnaire.

Le Secrétaire général des Nations Unies

La Résistance iranienne, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI / MEK Iran) ont déclaré qu’ils demandent instamment au Secrétaire général des Nations unies, au Haut-Commissaire des Nations unies aux droits humains et au Conseil des droits de l’homme des Nations unies, ainsi qu’à toutes les organisations de défense des droits de l’homme, de condamner fermement les exécutions arbitraires en Iran et de prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des prisonniers du couloir de la mort.

Elle réaffirme à nouveau la nécessité de soumettre le dossier des droits humains du régime iranien au Conseil de sécurité des Nations unies afin de traduire en justice les dirigeants criminels de ce régime pour leurs quatre décennies de crimes contre l’humanité.

Ce régime médiéval est une honte pour l’humanité contemporaine. Nous devons l’écarter de la communauté internationale. Tout commerce et toute relation avec lui doivent être fondés sur l’arrêt des exécutions et de la torture.

Source : Stop au Fondamentalisme

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