CSDHI – Les autorités pénitentiaires ont envoyé Jafar Mansour-Beigi à la potence. Il était accompagné de deux autres prisonniers identifiés comme Ali Sayati et Habib Sayati. Ces deux derniers sont de la même famille. La justice iranienne les avait tous condamné à qisas dans le cadre de la même affaire.
Sur les trois prisonniers transférés à la potence de la prison d’Adel Abad, les agents en ont exécuté un. Puis, ils ont renvoyé les deux autres dans leurs cellules. En effet, ces deux détenus ont obtenu des prolongations de dernière minute dans leur cas. Tous sont condamné à qisas (la loi du talion) pour meurtre.
Selon Iran Human Rights, un prisonnier a été exécuté à la prison d’Adelabad à Chiraz le 23 février. Celui-ci était originaire de Chiraz. Il s’appelait Jafar Mansour-Beigi, La justice iranienne l’a condamné à qisas (La loi du talion) pour meurtre.
Un informateur a déclaré à IHR : « Jafar était derrière les barreaux depuis quatre ans. Pendant ce temps, il n’a pas pu obtenir le consentement de la famille de sa victime. Par conséquent, les agents carcéraux l’ont pendu mardi matin à la prison d’Adelabad à Chiraz.
Les autorités carcérales ont envoyé Jafar Mansour-Beigi à la potence avec deux autres prisonniers identifiés comme Ali Sayati et Habib Sayati. De la même famille, ils étaient condamnés à qisas dans le cadre de la même affaire. On les a renvoyés dans leurs cellules après avoir obtenu une prolongation de 60 jours de la part de la famille de leur victime.
Comme il n’existe aucune distinction juridique entre le meurtre et l’homicide involontaire, qu’il soit volontaire ou involontaire en Iran, les personnes accusées sous le terme générique de « meurtre avec préméditation » recevront la peine de mort, quelles que soient l’intention et les circonstances.
Source : IHR
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