CNRI Femmes – La prisonnière politique Massoumeh Senobari privée de soins malgré un cancer
Malgré un cancer, les autorités de la prison centrale de Tabriz en Iran ont empêché la détenue politique Massoumeh Senobari de recevoir des soins. Selon des informations datant du mercredi 10 février 2021, la prisonnière politique Massoumeh Senobari a développé une masse cancéreuse dans son sein après avoir été soumise à de violentes tortures lors de son interrogatoire. Elle éprouve de fortes douleurs dans la région du sein.
Il y a quelque temps, une équipe médicale de la prison centrale de Tabriz a dit à Mme Senobari qu’elle devait être examinée d’urgence par échographie et recevoir un traitement en conséquence.
Les autorités pénitentiaires lui ont d’abord dit d’attendre, mais n’ont pris aucune mesure. Après que Mme Senobari ait demandé à plusieurs reprises un examen médical, elles lui ont dit que les soins seraient entièrement à sa charge.
Malgré des problèmes financiers, sa famille a collecté et fourni l’argent, mais une fois de plus, les autorités n’ont pas autorisé l’examen médical et le traitement de Massoumeh Senobari malgré son cancer. Ils ont dit qu’elle devait être examinée à nouveau.
La prisonnière politique Massoumeh Senobari souffre également de problèmes cardiaques et elle ne peut pas dormir la nuit à cause de la douleur. Mais les autorités de la prison de Tabriz ne lui donnent pas les médicaments que sa famille lui fournit.
Massoumeh Senobari, 33 ans, est mère d’un enfant. Elle a été arrêtée le 24 février 2019 et soumise à des tortures sauvages lors de son interrogatoire. Elle a subi une fracture de la jambe, une fracture du pied, une vision trouble, etc. pendant cette période.
Mme Senobari a également contracté le coronavirus lors de sa détention à la prison centrale de Tabriz.
La prisonnière politique Massoumeh Senobari est condamné à un total de 8 ans de détention : 5 ans pour ses activités de soutien à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), 1 an pour propagande contre l’État et 2 ans pour insulte au guide suprême des mollahs, Ali Khamenei.
Les rapports disent que les conditions de la clinique à la prison centrale de Tabriz sont épouvantables. Il n’y a qu’une infirmière et un médecin qui ne viennent à la prison qu’une fois par semaine sans rien faire pour les malades.
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