CSDHI – Un prisonnier politique iranien est mort dimanche, faute de traitement médical approprié.
Torturé et privé de ses médicaments
Behnam Mahjoubi a suppporté d’intenses tortures physiques et psychologiques depuis son arrestation au début de l’année. Les autorités l’ont notamment privé de ses médicaments contre l’épilepsie. Sa famille les lui avait pourtant fournis. Bien que son état de santé rende la prison particulièrement difficile, les autorités pénitentiaires ont refusé de le laisser sortir. Même temporairement. Au lieu de cela, ils lui ont injecté des drogues inconnues qui ont en fait aggravé son état. Puis, ils l’ont fait tomber dans le coma.
Dans le coma, il ne se réveillera jamais
On l’a alors transporté à l’hôpital de Loghman,. C’est là qu’il est mort quelques jours plus tard.
Maryam Radjavi, la présidente de l’opposition, a déclaré : « Ce qui est arrivé à Behnam Mahjoubi rend impératif l’envoi d’une mission internationale d’enquête en Iran pour visiter les prisons. Aller voir les prisonniers politiques et les manifestants détenus. »
Cette histoire tragique est malheureusement loin d’être unique. En fait, les violations des droits de l’homme sont systématiques en Iran et de nombreux prisonniers politiques ont été tués par les autorités en raison de la privation de soins médicaux.
L’un d’entre eux était Mohsen Dogmechi, un partisan de l’OMPI/MEK. Il est décédé en 2011 d’un cancer du pancréas. Les autorités pénitentiaires ont refusé de l’envoyer à l’hôpital au début de sa maladie. Un traitement aurait pu l’aider.
D’autres prisonniers politiques sont ainsi poussés vers la mort
Actuellement, de nombreux prisonniers politiques sont dangereusement malades. Ils ont besoin d’un traitement médical approprié. Cela inclut :
Arash Sadeghi, qui souffre d’un chondrosarcome
Fatemeh Mosanna, 53 ans, partisane du MEK, devrait, selon un médecin de l’hôpital Taleghani de Téhéran, être libérée. Les autorités ont toujours refusé de lui accorder une permission de sortie.
Massoumeh Senobari est privée de traitement médical par les autorités de la prison centrale de Tabriz. Or, elle aurait un cancer.
Ce ne sont là que quelques-uns des cas, mais pour chacun d’entre eux, il en existe des dizaines d’autres.
Source : Iran Focus
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