CSDHI – Depuis le début de leur règne en Iran, les ayatollahs sont responsables de millions de morts à l’intérieur et à l’extérieur du pays. La forte intensité de mots et de phrases comme exécution, suicide, immolation, vente d’organes, et dormir dans des voitures, sur des toits, dans des tombes, et des cartons, ainsi que les informations constantes sur la mort d’enfants, montrent de quelle manière les dirigeants voient le peuple.
Violations des droits fondamentaux
En d’autres termes, ces réalités révèlent que le gouvernement iranien viole les droits fondamentaux de l’opposant. En plus de cela, il ne se soucie pas des moyens de subsistance et du bien-être de la population. La pauvreté galopante, les prix élevés, l’inflation, le fossé grandissant entre la société et l’État montrent que le gouvernement pousse le pays à la misère et au recul.
Le fondateur de la République islamique, Ruhollah Khomeini, a conduit des millions de personnes, dont des adolescents et des mineurs, à une guerre d’érosion de huit ans avec l’Irak, voisin occidental de l’Iran. Khomeini et ses apologistes, comme l’actuel Guide suprême Ali Khamenei et l’ancien président et ministre de la propagande Mohammad Khatami, ont incité les enfants à sacrifier leur vie pour inaugurer des champs de mines.
Des enfants exploités par le régime
Ils ont exploité les croyances religieuses des adolescents afin de poursuivre la guerre. Mohsen Rezaei, alors commandant des pasdarans, a qualifié les enfants innocents de « soldats à usage unique. » Une fois, il a parlé de 360 000 à 400 000 élèves et étudiants qui ont participé aux fronts de guerre. Depuis la fin de la guerre en 1988, la République islamique fait parfois parader les os restants de ces enfants pour tromper les autres et gagner une base sociale.
Cependant, le nombre réel d’enfants, victimes des objectifs du gouvernement est bien plus élevé. En plus des victimes de la guerre, les responsables iraniens ont détruit la vie de millions d’enfants en répandant la pauvreté et la misère parmi les citoyens. On constate des abandons scolaires et des enfants travailleurs, vendeurs et éboueurs dans presque toutes les provinces iraniennes. De plus, le suicide des mineurs est le revers de ces phénomènes sociaux.
Dans son édition du 17 février, le quotidien Aftab-e Yazd a souligné une catastrophe en cours dans la ville d’Ahwaz, capitale de la province du Khouzistan. « La mort de Danial, pour quel péché ? » titrait le quotidien, attirant l’attention sur l’état désastreux des infrastructures d’Ahwaz.
Morts tragiques des enfants d’Ahwaz
« La mort tragique des enfants d’Ahwaz n’a pas de fin. Les enfants ont rapidement fait leurs adieux à leur monde en raison de l’indifférence des autorités face au problème des eaux usées. Danial Navaseri, deux ans, de la région de Darvishieh, dans le district de Kut-Abdollah, vient de perdre la vie en tombant dans un canal d’égout à ciel ouvert », écrit le quotidien.
« Il y a un système d’égout à ciel ouvert dans cette région. Il n’avait pas construit de système standard pour les eaux usées. En août 2020, Sedigheh Heydari, une fillette d’un an, est tombée dans le système d’égouts à ciel ouvert. Elle est morte. Avant elle, des enfants comme Mohammad Sadegh Zargani, en mars 2016, Mohammad Erfan Abidavi, âgé d’un an et demi, en mai 2018, et Ali Baravieh, âgé de trois ans, en août 2018, sont morts de la même manière » a déclaré Gholamreza Safarnejad, chef de l’organisation des eaux et des égouts d’Ahvaz.
Les militants des médias sociaux ont réfléchi à ce drame en cours. « Ce garçon serait avec sa famille si nous avions un système d’égout », a indiqué un militant.
« Je me souviens de mon petit frère. je me rappelle de sa tête souillée par le sang et les eaux usées. La douleur, c’est que ces puits d’eaux usées font des victimes après 20 ans », a écrit un autre militant. « Quelqu’un peut-il fournir quatre couvercles pour ces puits ? a écrit un militant. « C’est l’imprudence du responsable qui tue des enfants innocents », a ajouté un autre activiste. « Personne ne réalise ce qui se passe à Ahwaz. Et à quel point; la gestion de cette ville est ridicule ! » a écrit un activiste.
Des responsables incompétents
Notamment, le président Hassan Rouhani a promu l’ancien gouverneur du Khouzistan, Gholamreza Shariati, à la tête de l’Organisation de référence, le 14 février. Cette promotion montre une vue parfaite du système de la République islamique et de la façon dont des responsables imprudents accèdent à des postes importants.
Maintenant, la norme de la Shariati semble engloutir le pays. L’Iran sera confronté à de nombreux autres dilemmes à l’ombre de la nouvelle personne nommée par Rouhani. De manière surprenante, le chef de la nouvelle Organisation est impliqué dans l’assassinat massif de dizaines de manifestants dans la province du Khouzistan, en novembre 2019. Ces tueries ont sonné l’alarme concernant l’augmentation du nombre de morts et de la misère dans différentes villes.
Source : Iran Focus (site anglais)
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