mardi 5 octobre 2021

Le gouvernement iranien joue avec la pauvreté

 CSDHI – L’accélération vers la pauvreté absolue est la stratégie adoptée et la politique organisée par le régime iranien, contre le peuple iranien.

Pousser le peuple iranien vers la pauvreté

Pousser le peuple vers une ligne irréversible. C’est inclure tous les domaines de la vie du peuple, des produits de base nécessaires pour se nourrir et se loger.

En Iran, le prix de 30 œufs a atteint 50 000 tomans et le seuil de pauvreté a dépassé les 12 millions de tomans. Par conséquent, il n’y aura pas d’équilibre des prix. Pourquoi ? Parce que, comme beaucoup le disent, les mollahs ne veulent pas que le peuple puisse se redresser sous le lourd fardeau de ces prix. Ils poussent les gens vers une ligne irréversible.

C’est Ali Khamenei lui-même qui tire le peuple vers la pauvreté

Changer de gouvernement n’affectera pas la hausse des prix et les conditions du peuple. Car le principal décideur, ce n’est pas le gouvernement, mais le bureau du Guide suprême. On l’avait vu lors de la hausse des prix du carburant de 2019. Ali Khamenei avait alors exprimé son soutien total à la décision du gouvernement. Cela a écarté toutes les rumeurs sur la décision de ce dernier.

Les témoins d’une telle situation, ce sont les gouvernants eux-mêmes, qui admettent inévitablement les meilleurs exemples. Un exemple de cet aveu était publié dans le journal Mardom Salari le 29 septembre 2021.

Un aveu qui indique la détérioration de la situation immobilière et sur le terrain dans le gouvernement nommé par Khamenei.

Le journal a indiqué le prix de la maison dans la période avant et après la nomination du nouveau président du régime, Ebrahim Raïssi.

Le prix des logements augmentent

« Le prix d’une maison à Téhéran a dépassé les 31 millions par mètre carré. Selon la Banque centrale, en septembre de cette année, le prix moyen d’un mètre carré de logement à Téhéran était de 31,703 millions de tomans. Soit une augmentation de 2,4 % et de 30,5 % par rapport au mois précédent et à la même période de l’année précédente. »

Un autre exemple qui indique la pénétration de la corruption dans la structure du gouvernement. De plus, il montre que les gouvernements du régime ne sont que des marionnettes contrôlées par le Guide suprême.

« Cela fait presque six semaines que le gouvernement Raïssi a commencé son travail. Contrairement à certaines affirmations et exagérations, la situation des prix élevés ne s’est pas améliorée. Elle s’est aggravée. » (Aftab-e-Yazd, 30 septembre 2021)

L’agitation de Raïssi est un « show »

Outre le fait que la situation des prix, moins de deux mois après l’arrivée du nouveau gouvernement, a créé une perspective plus sombre qu’auparavant, un autre média officiel prévient. L’agitation de Raïssi et de son équipe, qui veulent apporter un changement sur l’économie et le logement et les moyens de subsistance, est un « show » et rien d’autre.

Le 28 septembre 2021, le journal Kar-o-Karegar a mis en garde le gouvernement en citant un ancien député. Il a écrit : « Le gouvernement ne devrait pas perdre du temps à mentir.

Cela signifie que la situation économique du pays est bien pire que les visions et les discours de Raïssi. Selon lui, son équipe non professionnelle seraient capables de résoudre quelque chose.

Le 28 septembre 2021, le quotidien officiel Aftab-e-Yazd a clarifié cette réalité. Il a écrit : « Il convient de noter que ce gouvernement n’a pas le temps, comme celui de Rouhani, de peaufiner son discours, et la patience de la société arrive à sa fin. »

La patience de la société iranienne arrive à sa fin

Il a ajouté : « La majorité de la population vit sous le seuil de pauvreté. Le pouvoir d’achat des gens n’a jamais été aussi bas. La capacité d’endurance des gens est limitée. Par conséquent, quand ils voient qu’ils n’ont rien à perdre, ils n’attendent pas que nous les autorisions à protester ou non. »

Ces exemples ne révèlent qu’une seule politique. A savoir la tentative totale de Khamenei d’écraser le peuple iranien. Le régime organise, équipe et accélère la pauvreté. Pendant ce temps, ses armes telles que la prison, l’exécution, l’exil, l’enlèvement et le meurtre n’ont pas les mêmes effets que les années précédentes.

Cependant, le résultat de cette politique n’est pas celui escompté par le régime, comme le dit le journal Aftab-e-Yazd : « Les gens qui n’ont rien à perdre n’attendent pas ».

Source : INU

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