Les exécutions et la répression sont utilisées par le régime comme un moyen de maintenir sa souveraineté, et comme un outil pour faire face au désir de liberté du peuple dans un pays démocratique.
Outre les massacres et la torture des prisonniers politiques, le régime n’a même pas fait preuve de pitié envers les personnes ordinaires qui ont commis des délits mineurs.
Les responsables du régime savent très bien que mettre de côté les exécutions, la torture et la répression signifierait la fin de leur régime, ce qu’ils ont appris du sort du régime du Shah.
En 2021, le nombre d’exécutions en Iran a augmenté de 25 %, selon l’AFP, qui cite deux organisations non gouvernementales de défense des droits humains dans leur publication.
Selon l’AFP, « un rapport de deux grandes ONG s’est alarmé jeudi d’une augmentation du nombre d’exécutions pour des délits liés à la drogue et aussi de la pendaison d’au moins 17 femmes. Le rythme des exécutions en Iran s’est également accéléré après l’élection à la présidence, en juin, de l’ancien chef de la magistrature, Ebrahim Raïssi, un partisan de la ligne dure, indique le compte-rendu d’Iran Human Rights (IHR), basé en Norvège, et d’Ensemble contre la peine de mort (ECPM), basé en France. »
Le régime tente désespérément d’imposer la peine de mort comme une forme officielle de punition dans le monde civilisé d’aujourd’hui, une pratique qui a déjà été abolie par de nombreux pays. La communauté internationale, ainsi que de nombreuses organisations de défense des droits humains, n’ont non seulement pas reconnu cette pratique comme une façon inhumaine de tuer des gens, mais elles l’ont également condamnée année après année et ont exprimé leur haine à son égard.
Outre le nombre croissant d’exécutions, le régime se livre régulièrement aux formes de répression les plus brutales, comme la torture, la flagellation publique, l’insulte et l’humiliation des jeunes en les exhibant dans les rues et la violation des principes les plus élémentaires des droits internationalement reconnus, tels que le droit d’accès à l’eau, des conditions de logement correctes, etc.
En ce qui concerne les violations des droits humains par le régime, le rapport actualisé de l’UE sur les droits humains et la démocratie dans le monde indique : « La situation des droits de l’homme en Iran est restée préoccupante en 2021. L’Iran a procédé à des exécutions à un taux extrêmement élevé. Le recours à la peine de mort, y compris pour les délinquants mineurs, les manifestants et les dissidents, est resté une source de préoccupation majeure. Les restrictions aux libertés civiles ont persisté, notamment l’absence de garanties de procès équitable, les violations de la liberté d’expression, de religion ou de croyance, et les droits fondamentaux des femmes et des filles.
« Les mauvais traitements et la torture en prison, la détention et la condamnation de personnes ayant la double nationalité et la situation des militants des droits de l’homme sont restés des sujets de grave préoccupation. La pénurie d’eau dans le Khouzistan a déclenché une série de manifestations au cours de l’été 2021, marquées par des informations concernant l’usage disproportionné de la force par les forces de sécurité iraniennes. »
L’Union européenne, tout en soutenant le rapport solide du rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains en Iran, a appelé le régime à coopérer pleinement avec le rapporteur.
Cependant, le régime a rejeté l’appel de l’UE et le rapport du rapporteur spécial. Il a refusé de coopérer avec lui. Au lieu de cela, il a continué à violer les droits humains en Iran et à procéder à des exécutions.
Lors d’une récente rencontre avec l’ambassadeur du Népal, le président du régime, Ebrahim Raïssi, a affirmé que « nous devons travailler davantage pour protéger notre culture et notre civilisation, y compris dans le domaine des droits humains. »
N’oublions pas que cet homme est l’un des auteurs du massacre de 1988 en tant que membre de la soi-disant commission de la mort de Téhéran, que le régime a ridiculement appelée « commission d’amnistie ». Par conséquent, lorsqu’il prétend protéger les droits humains, il faut l’interpréter comme la protection des droits du régime.
Source : INU
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