Depuis juillet de cette année, il lui est interdit de voir sa famille et son mari, Keyvan Mohtadi, en raison de ses protestations contre les peines de mort prononcées à l’encontre de Sharifeh Mohammadi et Pakhshan Azizi.
Le 6 août 2024, Mme Assadollahi a également été privée de contact téléphonique par le comité disciplinaire de la prison suite à ses protestations contre l’exécution de Reza Rasaei.
Elle a été envoyée à la prison d’Evin en juillet de l’année dernière pour y purger sa peine.
La 26e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Mme Assadollahi à 5 ans et 8 mois de prison à la fin du mois de mai 2023. Le tribunal de révision de la province de Téhéran a ensuite confirmé ce verdict.
La militante syndicale Anisha Assadollahi a été reconnue coupable de « rassemblement et collusion “ et de ” propagande contre l’État » et condamnée à 5 ans et 8 mois de prison.
Selon l’article 134 du code des peines du régime, la peine maximale serait appliquée, soit 5 ans pour « rassemblement et collusion ».
Le 16 avril 2023, une audience a été convoquée à la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran pour examiner les accusations portées contre la militante ouvrière Anisha Assadollahi. Par la suite, la veille de la Journée internationale des travailleurs, le 28 avril 2023, elle a été arrêtée avec plusieurs autres syndicalistes et militants syndicaux par les forces de sécurité au domicile de Mohammad Habibi, un éminent militant du syndicat des enseignants, et transférée à la prison d’Evin.
Elle a été libérée temporairement contre une caution d’un milliard de tomans le 8 mai 2023.
Le 18 juin 2019, 12 agents des services des renseignements ont arrêté la militante syndicale Anisha Assadollahi dans la rue. Elle venait d’être libérée sous caution après avoir été arrêtée lors des manifestations de la fête du travail.
Anisha Assadollahi faisait partie des 15 femmes violemment arrêtées le 1er mai 2019 lors d’une manifestation de protestation à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs. Certaines ont été emmenées au quartier 209 du ministère des renseignements dans la prison d’Evin, et d’autres ont été transférées à la prison de Qarchak (Chahr-e Rey) à Varamin.
Source : CNRI Femmes
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