La conférence a réuni un panel distingué de juristes internationaux, d’universitaires et de défenseurs des droits de l’homme, y compris d’anciens fonctionnaires de la Cour pénale internationale (CPI) et des Nations unies. Leur expertise collective a souligné la gravité de la situation et la nécessité urgente de rendre des comptes. Le professeur Chile Eboe-Osuji, ancien président de la CPI, et le professeur Javaid Rehman, rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme en Iran de 2018 à 2024, figuraient parmi les participants les plus éminents.
Maryam Radjavi, éminente dirigeante de l’opposition iranienne, a ouvert la conférence internationale par un discours puissant, soulignant que le régime s’appuie depuis longtemps sur la violence et la répression pour garder le contrôle. Elle a condamné la récente vague d’exécutions sous le régime actuel de l’Iran, qui a vu 126 prisonniers exécutés en un seul mois, et a lié ces actes à un modèle plus large de brutalité qui s’étend sur 45 ans.
Mme Radjavi a également attiré l’attention sur le massacre de 1988, au cours duquel environ 30 000 prisonniers politiques ont été exécutés, dont de nombreux membres de l’OMPI. Elle a qualifié ce massacre de génocide, faisant écho aux conclusions du professeur Rehman, qui a qualifié ces exécutions de crimes contre l’humanité. Maryam Radjavi a souligné que les auteurs de ces exécutions, y compris les hauts responsables du régime iranien actuel, doivent répondre de leurs actes en vertu du droit international.
La conférence a également mis en lumière l’absence de réaction de la communauté internationale face à ces atrocités. Malgré de nombreuses preuves, y compris des témoignages de survivants et des rapports détaillés de diverses organisations de défense des droits de l’homme, les dirigeants du monde sont restés largement silencieux. Mme Radjavi a exhorté les gouvernements et les Nations unies à mener des enquêtes criminelles et à donner la priorité aux mécanismes de responsabilisation.
Cet événement historique est un appel à la justice. Comme l’ont souligné les intervenants, la fin de l’impunité pour les atrocités commises par l’Iran n’est pas seulement une question de responsabilité pour le passé, mais aussi de prévention des violations futures.
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