M. Behrouz Ehsani, un prisonnier politique de 69 ans, a été arrêté le 6 décembre 2022 à Téhéran et transféré au quartier 209 de la prison d’Evin, qui est sous le contrôle du ministère iranien des renseignements. Il aurait été torturé et est actuellement détenu dans le quartier 4 de la prison d’Evin.
M. Mehdi Hassani, 48 ans, a été arrêté le 11 septembre 2022 à Zanjan et transféré dans le même quartier de la prison d’Evin. Il aurait également subi une torture physique et psychologique et est actuellement détenu dans le quartier 8 de la prison.
La lettre met en évidence les préoccupations concernant les exécutions croissantes de l’Iran, qui ont été reconnues et condamnées par Javaid Rehman, ancien Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en Iran. Dans un récent rapport, Rehman a décrit la violence violente par le régime iranien des partisans de l’OMPI, faisant référence aux atrocités au cours des années 80, y compris l’exécution de masse de milliers de prisonniers politiques en 1988, dont beaucoup étaient des membres de l’OMPI. Il a décrit ces crimes comme quelques-unes des violations les plus flagrantes des droits de l’homme en mémoire vivante, les hauts responsables iraniens jouant un rôle clé dans l’orchestration et l’exécution de ces actes.
Le rapport de Rapporteur spécial met en lumière la poursuite de l’utilisation des exécutions par le régime comme outil de répression, notant qu’en 2024, au moins 464 personnes ont été exécutées en Iran, le nombre augmentant quotidiennement.
Hands off Cain appelle l’ONU et les dirigeants mondiaux à respecter le droit à la vie et à intervenir pour empêcher l’exécution imminente de M. Ehsani et de M. Hassani.
L’organisation souligne que, comme l’Assemblée générale des Nations Unies considère une nouvelle résolution appelant à un moratoire mondial sur la peine de mort, il est maintenant temps d’action. Ils soutiennent que l’arrêt des exécutions est le seul moyen pratique de sauver des vies et de donner aux gouvernements le temps d’abolir complètement cette forme de punition obsolète.
Vous trouverez ci-dessous le texte de la lettre:
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