Le 16 septembre 2024, Yalda Rahimi, une jeune fille de 17 ans originaire de Baghmalek, une ville de la province du Khouzestan, en Iran, a mis fin à ses jours en raison d’une grande pauvreté et de l’absence de protection sociale. Ses derniers instants se sont déroulés dans les toilettes du bureau decComité de secours de l’imam Khomeini de sa ville.
Le désespoir au milieu des ouvertures d’écoles
Le jour de sa mort, Yalda Rahimi s’était rendue au comité de secours de l’imam Khomeini pour demander de l’aide juste avant le début de l’année scolaire. Sa demande ayant été rejetée, elle a choisi de mettre fin à ses jours dans les toilettes du bureau d’aide.
Son père s’était pendu plusieurs années auparavant, laissant Yalda vivre avec son grand-père dans le village de Dam Ab.
Un contraste saisissant avec les dépenses publiques
Cet incident déchirant met en évidence un grave décalage entre les dépenses somptuaires du gouvernement iranien pour ses projets et la situation désastreuse de ses citoyens les plus vulnérables. La priorité accordée par le régime à l’application des lois sur le hijab et à d’autres mesures spectaculaires contraste fortement avec sa négligence à l’égard des besoins fondamentaux en matière de protection sociale.
Alors que le régime investit des milliards dans ses projets théâtraux, des enfants comme Yalda Rahimi, qui ont désespérément besoin de soutien, sont laissés sans aide.
Inquiétude croissante face aux suicides de jeunes
Les informations officielles font état d’une augmentation inquiétante du nombre de suicides chez les jeunes Iraniens au cours des dernières années. Cette tendance alarmante est souvent le reflet d’un désespoir social croissant et d’un manque de perspectives, alors que le régime clérical a détruit les infrastructures du pays et fait passer au moins 60 % de la population sous le seuil de pauvreté. (Baharnews.ir, 13 septembre 2024)
Source : CNRI Femmes
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